Une Afghane creuse sa propre tombe pour combattre la discrimination entre les sexes

Victime d’oppression et de discrimination en Afghanistan, Fahima Mohammadi, 19 ans, enterre son nom de famille de naissance « Mohammadi » pour porter le nouveau nom « Danishgar ».

 » J’ai enterré Fahima de sexe féminin, celle qui se formait comme une femme. J’ai enterré tout ce qui augurait du mal dans ma vie. » Etudiante à l’université américaine de Kaboul, cette jeune fille a eu l’idée de creuser sa propre tombe pour dire « stop » à l’inégalité des sexes. Elle a envoyé des invitations à ses amis pour assister à ses funérailles avec ce commentaire : «  Fahima Mohammadi, fille d’Eid Mohammad Mohammadi, s’étant rendu compte des horreurs liées a la discrimination, fait un pas vers l’éternité et donne vie à Mlle Danishgar ». Ne voulant pas mettre fin à sa vie, Fahima tente juste d’enterrer sa vie passée pour donner naissance à un nom de famille qui ne se réfère à aucun des sexes. « Certes, mon sexe ne changera jamais. Je ne méprise pas les femmes, j’enterre tout simplement mes souvenirs de ma vie en tant que femme », explique Fahima. Un nouveau nom… un enterrement… puis une tombe qui restera un monument pour tous les Afghanes qui ont souffert un jour de la discrimination sexuelle dans leur pays natal.

La Galerie Shart accueille depuis le 17 octobre l’exposition "Analogies", une œuvre introspective de l’artiste plasticienne Fatime Zahra Morjani. L’exposition
Sous la Présidence de Son Altesse Royale Le Prince Moulay Rachid, la Fédération Royale Marocaine de Golf annonce la tenue
L'artiste Meriam Benkirane expose ses dernières créations à la Galerie 38 Casablanca. L’exposition qui se poursuit jusqu’au samedi 16 novembre
Cette nouvelle initiative représente une approche innovante pour permettre aux femmes marocaines, qu'elles soient au Maroc ou à l’étranger, de
31AA4644-E4CE-417B-B52E-B3424D3D8DF4