Stress professionnel: limitez la casse !

Le stress au travail, c'est la grande maladie des temps modernes. Et pour cause, certains salariés essorés mentalement et/ou physiquement finissent soit par imploser en burn out ultime, soit par exploser les statistiques en termes de vraies maladies,cette fois ! Quelques pistes pour diminuer la pression...

Le terreau du stress
Performance, compétition, primes sur objectifs, le monde de l’entreprise ressemble aujourd’hui à une lutte acharnée pour conquérir toujours davantage de marchés. Au milieu, comme pris dans un étau, des humains transformés parfois en super héros à qui on demande le maximum. Investissement total, énergie et mobilisation, sacrifices familiaux et personnels, un jeune cadre dynamique motivé ne doit compter ni ses dossiers, ni ses heures. Et depuis l’avènement des smartphones, la donne est encore pire ! On est censé être joignable et opérationnel 24h/24 : “Au secours, mon patron me poursuit même au petit coin !”.

Dans cet affairement général, une notion importée directement du domaine de la biologie a vu le jour : le stress, ou encore l’ensemble des réponses d’un organisme soumis à moult contraintes de la part de son environnement. Et s’il existe bien une notion de “stress positif”, sous-entendant qu’un minimum de trac et de montée d’adrénaline booste les performances, un excédent de pression a, hélas, des conséquences délétères. En gros, des doses de stress répétées, jour après jour, aboutissent à l’effet inverse, à savoir la diminution du rendement par épuisement chronique, un état de tension générant frustration et insatisfaction et, in fine, un regard négatif porté sur son job.Question santé, toutes les  récentes études scientifiques sur le stress au travail tirent concomitamment la sonnette d’alarme : un environnement psychosocial de travail anxiogène représente un risque accru de développement de nombreuses pathologies. A titre d’exemple, 20 % de diabètes gras (de type 2) chez la femme sont associés au stress, et on a dénombré une augmentation significative d’incidents coronariens et d’infarctus du myocarde chez des personnes exposées régulièrement à des situations de stress professionnel.

Comment le stress creuse peu à peuson sillon…

Oppressée, débordée, fatiguée, énervée… un jour, vous vous êtes levée avec la sensation de ne plus avoir aucun contrôle sur votre vie : une journée ne vous suffit plus pour toutes les tâches à effectuer. Vous ne savez souvent plus où donner de la tête, ni comment répondre aux multiples sollicitations professionnelles : mails, coups de fil, réunions, rendez-vous clients, gestion des membres de l’équipe, dossiers en cours… Résultat : vous brassez souvent du vent, justifiez d’une humeur massacrante avec vos collègues, devenez ultra sensible aux remarques de votre hiérarchie, veillez tard le soir au bureau et manquez de sommeil. Bref,entre fatigue physique et mentale, le stress vous fait la peau insidieusement. Et un beau matin, à force de flirter dangereusement avec les frontières du burn out, vous finissez par les franchir allègrement ! Batteries hors service…
D’après l’Etude sur le Stress au Travail réalisée en Europe auprès de 7.000 personnes, quatre facteurs essentiels font le lit du stress : un hyper investissement émotionnel au travail, la démotivation liée au manque de résultat et de econnaissance, une organisation de travail “non biocompatible” qui entraîne un profond déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, et un manque d’esprit d’équipe assorti d’une communication managériale inadaptée.

Des remèdes au cas par cas
1- Auto-coaching express : “Suis-je déjà “at the right place ?””
“Et oui ! Pour être un travailleur heureux, l’adéquation profil-poste ne suffit pas ! Il faut également être en accord avec le système de valeurs de l’entreprise et le management en vigueur”, dixit Malika, qui a pour sa part vite pris lapoudre d’escampette : “Mon n+1 me surchargeait de missions impossibles à tenir dans les délais. Lui-même ne produisait pas grand-chose, tout en ne se privant pas, avec le top management, soit de s’attribuer tous les lauriers demon labeur, soit de me casser du sucre sur le dos en cas de hic. J’ai ployé, ployé… et avant de casser, j’ai préféré partir ailleurs”. Autre exemple : quand on ne s’y retrouve plus en termes d’identité professionnelle… C’est ce qui est arrivé à Mounia, pressurisée jusqu’à la moelle par sahiérarchie : “Le salaire très élevé que je percevais en tant que directrice semblait justifier que je doive régler tous les problèmes, parfois jusqu’à des heures indues de la nuit. Un job impossible, incompatible avec ma fonction de maman d’un enfant en bas âge !”. CQFD : couper court à un travail qui ne nous sied pas permet parfois de couper l’électricité du stress.

2- Je m’attaque à mes petites tares et structure mieux mon travail
â–  Vous dites “oui” à tout : et bien, apprenez à dire “non”, pour changer ! Lorsque certains, pour se décharger de leurs propres fonctions, usent de viles flatteries (“Tu es plus efficace et plus rapide que moi”), sachez poser vos limites. Sans vous énerver, faites bien comprendre à votre supérieur ou à vos collègues que trop de tâches tue la qualité de votre travail : formule logique et magique !
â–  Vous êtes débordée en permanence : le concept simple d’une “to-do list” quotidienne et hebdomadaire devrait vous permettre de classer les tâches dans des rubriques concises et précises : “important et urgent”, “important mais pas urgent”, “peut attendre un peu”. Autre source de débordement : vouloir tout faire soimême, par manie de tout contrôler et/ou parce qu’on ne fait pas assez confiance à ses collaborateurs Or, si l’on veut avancer sur d’autres fronts, il s’agit de savoir à la fois déléguer et lâcher du lest.
â–  Vous êtes une grande adepte de la procrastination : à reporter sans cesse au lendemain ce que vous pourriez  faire le jour-même, vous vous muez en travailleuse de dernière minute qui ne sait plus à quel saint se vouer. Stop ! Attelez-vous courageusement à votre travail, tout de suite, en vous disant que de toute façon, il vous pend au nez. La bonne tactique : commencez par les tâches les moins agréables et offrez-vous, en dessert, une activité “récompense”.
â–  L’attitude de votre chef ou de vos collègues vous oppresse : au lieu de ruminer méchamment dans votre coin, prenez le parti de communiquer et de comprendre ce qui vous vaut telle ou telle remarque dépréciative : une erreur au  niveau de votre travail, uncomportement mal perçu…
â–  Vous travaillez dans une foire épouvantable : dans cet open space ouvert aux quatre vents, vous avez un mal fou à vous concentrer : le téléphone sonne sans arrêt, Tartempionne vient utiliser l’imprimante qui se trouve à deux mètres de vous, une autre vient vous raconter les derniers potins. Bref, votre stress finit par s’amplifier avec l’incapacité d’avancer dans votre travail. Les humoristes mettront une pancarte : “Ne pas déranger pendant une heure au moins” ! On peut aussi choisir de mettre des écouteurs. Dans tous les cas, onse met au calme et on le clame bien fort !
â–  Vous avez une relation d’amour-haine avec vos mails : sachez que les personnes qui consultent leur messagerie toutes les dix minutes ont un niveau de stress plus élevé par rapport aux autres et ont tendance, en outre, à se disperser en passant d’une fenêtre à l’autre plusieurs fois par heure. Donc, à part si la conjoncture l’impose, la fréquence de connexion à sa boîte a pour obligation d’être diminuée drastiquement ! 3- Je privilégie une approche “relax et lâcher-prise”
â–  Réconciliez-vous avec le sport : levier essentiel contre le stress, il donne une force mentale et une zénitude incomparable ; grâce notamment à la libération de dopamine à effet calmant. Vous n’avez pas de temps à lui consacrer officiellement ? Qu’à cela ne tienne ! Garez votre voiture un kilomètre plus loin chaque matin et terminez à pied jusqu’au travail, prenez les escaliers plutôt que l’ascenseur, allez vous promener sur la plage le week-end…
â–  Retrouvez un meilleur sommeil : même quand on est une pile électrique au cerveau perpétuellement en court-circuit, il y a tout de même moyen de se dégager de tous les parasites à ondes qui empêchent de trouver le sommeil. Exit alors télévision, ordinateur, portable ou jeu avant le coucher, qui prolongent artificiellement l’état de veille ! Tisane, lecture et respect de ses rythmes biologiques persos sont alors de mise. Et on  n’oublie pas de pratiquer une série de  respirations abdominales pour se détendre…
â–  Essayez les médecines douces telles que le yoga, le stretching, la méditation : dans ces disciplines, où la lenteur est de mise, tout est bon à prendre ! Corps et esprit étant davantage en harmonie, la détente va au-delà de la simple perspective physique de se faire du bien…
â–  Multipliez les îlots de sérénité : entre midi et deux, le petit parc près du bureau vous tend les bras et remet du vert et de la chlorophylle dans votre horizon ; tandis qu’un massage aux huiles essentielles vous permet de vous vider la tête en vous laissant aller à des mains expertes…
â–  Domptez votre cortisol, hormone du stress : en vous faisant une petite cure de magnésium, en vous alimentant correctement, en mâchant du chewing-gum et en buvant du thé. Si ça ne suffit pas, écoutez de la musique : cette dernière adoucit les moeurs et diminue également le stress !

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