Sourire de Reda : La pandémie de Covid-19 a aggravé la souffrance des jeunes

Depuis le déclenchement de la pandémie de Covid-19 en 2020, le mal-être des jeunes a explosé. Face à des besoins grandissants, l’association Sourire de Reda a multiplié ses actions et est revenue, à l’occasion de sa traditionnelle campagne du 5 février, sur l’impact de la crise sanitaire sur la vie et le bien-être des jeunes.

Sur fond de la campagne Ana M3ak, lancée il y a deux ans, l’association Sourire de Reda poursuit son action préventive contre le suicide des jeunes et affiche un bilan record pour l’année passée, dû à la pandémie de coronavirus et les mesures qu’elle a engendrées.  La helpline Stop Silence a ainsi enregistré un taux d’appels 78 % supérieur, entre janvier et juin 2020, par rapport à la même période de l’année 2019, avec un pic de 92 % entre mars et juin, qui correspond à la période de confinement, comme l’alerte l’association dans un communiqué. Ces chiffres montrent que la crise sanitaire a grandement impacté les jeunes sur le plan émotionnel. Les conséquences ? Un mal-être, des maltraitances, un manque d’intimité et de visibilité sur l’avenir, l’arrêt brusque du suivi psychologique ou de traitement médicamenteux pour certains, le manque d’activités exutoires (sportives ou artistiques), un décès dans la famille pour d’autres avec l’impossibilité de respecter les rituels de deuil, ou encore une recrudescence inquiétantes de cyber-harcèlement en raison de l’augmentation du temps passé par les jeunes sur le web. 

Face à ce constat, Sourire de Reda a renforcé ses actions (helpline mail et réseaux sociaux) durant cette période particulière. « Sourire de Reda a, dès sa création, fait du digital sa principale plateforme d’écoute. Notre objectif n’est pas de modifier le comportement des jeunes ou de faire en sorte qu’ils soient moins connectés. Nous sommes là pour les accompagner dans les périodes difficiles, les aider à retrouver du lien avec leur famille, leur génération et souvent les orienter vers des psychologues voire des psychiatres, a ainsi expliqué, dans un communiqué, Meryeme Bouzidi Laraki, présidente fondatrice de Sourire de Reda. Nous sommes là où ils sont. Nous savons décoder leur langage et nous acceptons ce qu’ils vivent sans moralisation ni jugement. Nous sommes des intervenants de crise, pas des éducateurs ni des thérapeutes, un relais indispensable dans un dispositif général de soutien bien trop insuffisant aujourd’hui. », 

Sur Facebook et Instagram, Sourire de Reda propose une communication bi-hebdomadaire. L’association est liée à ces réseaux sociaux par un partenariat, en tant que référence sur la zone MENA pour la prévention du suicide chez les jeunes. Ainsi, lorsque les utilisateurs au Maroc ont besoin d’assistance, ils peuvent trouver un lien vers le site web de Sourire de Reda et la ligne d’assistance Stop Silence dans le centre de sécurité de Facebook. Le centre de sécurité contient des ressources qui offrent de multiples façons d’obtenir de l’aide, mais aussi des astuces destinées à aider les personnes qui traversent des moments difficiles. De plus, lorsque des Marocains partagent ou recherchent du contenu sur le suicide ou l’automutilation sur Facebook ou Instagram, une assistance dans l’application leur est proposée, y compris des informations sur la façon de contacter Sourire de Reda, afin que les intervenants de l’association puissent assister cette personne lorsqu’elle en a besoin.

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