SOS Villages d’Enfants une famille au cÅ“ur en or

Caftan s'est engagé cette année auprès de l'association SOS Villages d'Enfants, qui vient en aide aux orphelins en leur offrant un toit, une prise en charge complète ainsi qu'une famille d'accueil aimante. Aujourd'hui, près de 2.000 enfants bénéficient de ses structures au Maroc.

Le village

Nous avons visité le village de Dar Bouazza,à Casablanca, afin de constater parnous-mêmes les conditions dans lesquellesvivent ces enfants abandonnés. Etle moins que l’on puisse dire, c’est qu’ilsbénéficient de toute l’attention nécessaireà leur épanouissement. Ce matin,Khadija et son frère, Omar, nous ont invitéschez eux afin de déguster le couscousdu vendredi, préparé avec amour par leurmaman. Car tous les enfants vivent etgrandissent dans des maisons familiales,sous la responsabilité d’une mère SOSbienveillante, dont la mission est de leurapporter toute l’affection et le soutiendont ils ont besoin. Chaque maman prenden charge huit enfants en moyenne, et ce,jusqu’à l’adolescence. “Les admissions desenfants se font dès la naissance jusqu’à l’âgede 6 ans. Ensuite, ils restent sous nos toitsjusqu’à ce qu’ils apprennent à voler de leurs propres ailes”, précise Mustapha Yacouti,directeur du village de Dar Bouazza. Endehors des heures de cours, les plus petitspassent une partie de leur temps à la garderiedu village, où ils peuvent se divertiret pratiquer des activités ludiques. Dansces moments-là, les moins jeunes en profitentpour aller à la bibliothèque du village,la salle d’informatique ou l’atelier decréation artistique.

Le foyer des jeunes

Après le collège, les jeunes quittent levillage et intègrent les foyers SOS, situésdans les grandes villes du Maroc. Le butest de faire en sorte que les adolescentsapprennent à devenir autonomes. Durantcette période, ils continuent d’être prisen charge par l’association SOS Villagesd’Enfants jusqu’à ce qu’ils aient un statutsocioprofessionnel stable. “J’ai intégré levillage quand j’avais trois ans. Je suis restéetrès attachée à l’ensemble du personnel,que je continue d’ailleurs de voir de tempsen temps. Aujourd’hui, je me rends compteque je suis beaucoup plus épanouie que certainsadolescents qui ont grandi avec leursparents. Après le collège, j’ai intégré le foyerdes jeunes filles à Abdelmoumen, ce qui m’apermis d’être plus libre et responsable”, nousconfie Kaoutar, 17 ans, qui partage son appartementavec d’autres jeunes filles dumême âge, sous l’oeil avisé d’une éducatricede l’association

Lutter contre l’abandon

L’association offre une famille aux enfantsabandonnés et sauve ceux qui sontsusceptibles de l’être. En effet, SOS Villagesd’Enfants a mis en place le Programmede Renforcement de la Famille,qui vient en aide aux parents en grandeprécarité afin de les inciter à garder leursenfants. Une fois arrivées au centre, lesfamilles bénéficient d’un check-up et d’unravitaillement en nourriture. Ensuite, lesmères démunies sont formées et orientéesvers un métier artisanal, afin de lesaider à devenir autonomes. Nous sommesallés au centre de Sidi Bernoussi où plusieursdizaines de femmes ont déjà trouvéleur voie et travaillent dans la broderie,la boulangerie, la fabrication de bougies,la miroiterie ou la verrerie. Certaines sesont même organisées en coopérativesdans les ateliers de l’association. Pendantce temps, leurs enfants sont scolarisés ougardés à la crèche du centre. â—†

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