Dans Sla W Slam, on découvre des histoires d’amour, d’infidélité, de jalousie, et des personnages hauts en couleurs. Serait-ce une radioscopie de la société marocaine ?
Toute cette belle comédie, romantique, dramatique n’est qu’un prétexte pour parler de la société marocaine, de la femme, de divorces, de choses essentielles et importantes, de tabous, chouha, hchouma, d’intolérance, sous des histoires qui paraissent légères, et j’espère que le public le comprendra et le sentira, car c’est très important pour moi.
Avec ces différents mariages, la série évoque avec humour, sans moquerie, des situations sociales et culturelles, des enjeux propres au Maroc. Ces mariages sont les reflets de la vie sociale et amoureuse du pays, mais aussi de la condition humaine en général ce qui permettra à des spectateurs de tous milieux et de toutes cultures de s’identifier. Les spectateurs auront envie de voir ce qui va arriver à Karima et ses amis mais ils auront aussi envie de découvrir le nouveau mariage de qui leur rappellera forcément un mariage qu’ils ont vécu ou dont ils ont entendu parler.
Vous avez choisi de tourner votre série à Bejaâd. Pourquoi ce choix ?
Le début de l’histoire se situe à Casablanca, et c’est l’histoire d’une jeune fille qui a fait des études de droit, quasiment fiancée au notaire chez qui elle travaille, et qui vit une peine d’amour au moment où elle doit récupérer l’héritage de sa mère dans sa ville natale. Elle se retrouve à Bejaad, une ville qu’elle cherche à oublier, et avec qui elle a coupé les ponts. Pour la petite anecdote, je cherchais une petite ville pas très loin de Casablanca, du fait des contraintes liées à la pandémie, une ville authentique et qui a du charme. Nous avons sillonné le pourtour de Casablanca. Et à l’entrée de Bejaad, j’ai eu un sentiment que je n’avais jamais éprouvé, je ne connaissais pas le côté spirituel de cette ville. Mais avec Bejaad, cela a été une histoire d’amour et une très belle expérience. Les habitants nous ont ouverts leurs portes, et les autorités nous ont vraiment facilité la tâche…
En découvrant Bejaad, j’ai découvert la richesse de cette ville et de ses habitants, sa culture. il y avait tous nos décors. C’était juste extraordinaire. On a eu beaucoup de chance. Le bon Dieu était avec moi ce jour.
Synopsis
Karima, revient à Bejaad, la ville de son enfance, afin de liquider l’héritage de sa mère. Effondrée suite à une déception amoureuse, Karima est acculée à reprendre la vieille affaire d’organisation de mariages que lui a léguée sa mère. Afin de réussir dans son projet, Karima s’entoure de ses amis d’enfance.
A la tête de cette « dream team » de bras cassés et d’âmes meurtries, Karima se découvre une passion pour le métier de Neggafa. Cette troupe de « ratés en mariages » a pour mission de réussir les mariages des autres…
C’est ainsi que démarre, la nouvelle série de Zakia Tahiri produite par la Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision et qui sera diffusée sur Al Aoula dès le 03 février 2021, avec 2 épisodes chaque mercredi à 21h50.