Sexo-couple : idées à piquer aux solos !

Solo ou pratiquante occasionnelle de la bagatelle, on a une perception autrement plus croustillante du désir et du rapport hot avec un nouveau petit copain. A tous les "vieux couples" enfermés dans leurs rituels amoureux, il est donc conseillé de se prescrire une cure de plaisir façon "jeunes" !

Je me montre sous mon meilleur jour

MA SEXUALITÉ D’ANTIQUAIRE : 3.650 jours après sa nuit de noces, on s’est découvert  un rapport à  l’épilation très torturé (“Je ne vais pas chez l’esthéticienne tant que toutes les repousses ne sont pas  sorties”) ; on s’est mise à adorer les culottes “Petit Bateau” en coton ; et les cheveux gras du vendredi soir sont la conséquence directe du brushing de début de semaine. Ce pouvoir d’attraction qui frôle le niveau zéro fait que Chéri a plus souvent droit à la combinaison Ronaldo-Messi dans son lit, qu’au clone d’Amina Allam ! ESPRIT DU “TOUT NOUVEAU TOUT BEAU” : et si je me remettais dans la peau de  celle qui, juste pour prendre un pot avec une bordée de mâles parfumés à l’after-shave, rivalisait d’efforts pour leur plaire ? Oui oui, lingerie affriolante et peau imberbe sous le pantalon à pinces comprises ! Ne dit-on pas que l’essentiel est invisible ? Mais son pouvoir de suggestibilité est intense… La règle d’or : se sentir jolie. Accueillez-le, seins libres et pointant sous un tee-shirt, ou en exhibant vos jolies jambes dans un short !

Je redeviens adepte du “slow sex”

MA SEXUALITÉ D’ANTIQUAIRE : 25 minutes, ce serait la durée moyenne de l’acte sexuel dans le cadre d’une relation conjugale établie ; à multiplier par deux, en cas de nouveau partenaire ! Autant dire qu’avec son vieux compagnon, on ne s’embarrasse pas de préliminaires longs ou de savantes et exquises montées de désir. Hop, hop, il grimpe ; l’affaire rondement menée se conclue rapidement. Et chacun plonge dans ses rêves, en se retournant de l’autre côté du lit.
ESPRIT DU “TOUT NOUVEAU TOUT BEAU” : et vas-y que je te transforme l’exploration du tympan avec la langue en un long parcours nirvanique ! Ou comment érotiser le plus petit effleurement dans le cadre d’un effeuillage qui dure, qui dure… jusqu’à la torture de tous les sens. Evidemment, dans “slow sex”, il y a du temps à revendre ; et pas question d’envisager l’acte entre deux portes, perturbée par un avant et/ou un après stressants. Rappelez-vous : lenteur, longueur, langueur sont les trois “L” qui vous ont permis d’aimer dans la moiteur des aprèsmidi d’été de 1995. En commençant à l’embrasser à perte de vue, vous vous réappropriez les vertus oubliées d’un baiser interminable, tout en captant toutes les nuances délicates du “slow sex”. A pratiquer avec ou sans pénétration finale…

Je pousse des vocalises ou, à défaut, des gémissements

MA SEXUALITÉ D’ANTIQUAIRE : comment pourrait- on expliquer aux enfants que maman, brusquement devenue folle, pousse des cris d’orfraie non pas parce que papa lui fait du mal, mais plutôt du bien ? Bref, avec des cloisons minces comme du papier, on bâillonne proprement, à l’aide d’un oreiller, les décibels incongrus. Néanmoins, lorsqu’on s’engueule, on met bien la télévision en bruit de fond pour couvrir… La vérité est donc ailleurs ; peut-être dans une certaine paresse des cordes vocales, qui s’est installée avec le temps !

ESPRIT DU “TOUT NOUVEAU TOUT BEAU” : on a bien compris qu’un peu de son rendait le film muet nettement plus jouissif et le lâcher du lion complètement incontrôlable. En dosant savamment les soupirs et les murmures explicites, on a tout loisir de s’inventer un nouveau langage intime qui offre une autre saveur aux baisers et aux caresses…

Je romps les rituels pour écarter la routine sexuelle !

MA SEXUALITÉ D’ANTIQUAIRE : le programme du samedi soir 21h, c’est plateau repas-télécâlins. Agréable mais immuable. Figures de style contractées : la position du missionnaire ou celle de l’amazone, les grands soirs de fête. Confortable, mais pauvrement imaginatif ! Cartographie des réjouissances : “On appuie sur ce bouton-ci du plaisir, mais pas sur celui-là !”. “Hé, qu’est-ce qui te prend d’un coup à vouloir me malaxer les fesses et me tirer les cheveux ? Animal à pulsions sados, va !” Tour de contrôle en vigilance maximale et guide du routard des caresses répertoriées. Répétition de gestes qui en deviennent presque réflexes et vidés de sens.

 ESPRIT DU “TOUT NOUVEAU TOUT BEAU” : en début de relation, jamais on n’aurait procrastiné en semaine, en reportant la partie de jambes en l’air au lendemain pour cause de réveil précoce. Parce que, comme on ne savait pas de quoi demain allait être fait, la tigresse en nous avait besoin d’exprimer ses instincts primaires, là, tout de suite, sur l’évier de la cuisine, et de prouver qu’elle était à la fois capable d’initiatives sexo et de prouesses différentes pour accéder au septième ciel. Continuons alors de l’étonner en innovant. Et si on s’achetait un sex toy pour le challenger ? Et si on prenait une chambre à l’hôtel pour l’emballer corps et âme ?

Je crée le manque de lui

MA SEXUALITÉ D’ANTIQUAIRE : avec le temps, on est devenus presque coloc’ de la même chambre à coucher, adeptes de bonsoirs tonitruants et amicaux. Et nous, Bobonne, on ne le regarde même plus droit dans ses pectoraux
velus quand il se change pour mettre son pyjama. Bref, trop de promiscuité tue la promiscuité ; et à se côtoyer 24h/24 (ronflements et partage de soucis quotidiens inclus), on trouverait presque déplacé de lui faire du gringue, le matin, devant le lavabo. Il risquerait d’en recracher le dentifrice de surprise !

ESPRIT DU “TOUT NOUVEAU TOUT BEAU” : quand il vivait chez sa mère, on aurait bien donné un bras pour passer plus de nuits dans les siens : sacrée abstinence forcée qui faisait monter les enchères et la fièvre ! Technique simple à réutiliser en créant les mêmes conditions du manque : “Chéri, je me fais une petite échappée belle, toute seule, ce week-end”, ou “Trois fois par semaine, on fait chambre à part pour mieux passer en mode sex-friends le reste du temps”, ou encore “Ce soir, je dîne dehors et je rentre un peu tard”. Tous les moyens sont bons pour créer la petite distance salutaire au désir et lui revenir toute pimpante et enrôlée de mystère !

Je le drague en amont

MA SEXUALITÉ D’ANTIQUAIRE : à force de conversations sur la logistique, la flamme des échanges s’est éteinte, tarie. Votre homme, cette belle pièce d’1m80, est acquise, et il ne vous semble plus vraiment  utile de lui déclarer votre désir. Résultat : une relation qui manque cruellement de charisme sexuel, et trois mille aléas du quotidien qui ont fait la peau à l’envie de plaire à l’autre…

ESPRIT DU “TOUT NOUVEAU TOUT BEAU” : avant de passer à l’action, vous vous chauffiez souvent via SMS torrides, petits mails coquins, agacements et taquineries téléphoniques. Il vous avait même demandé, un soir, dans son  téléphone rose, comment vous seriez habillée pour le recevoir et vous aviez répondu, dans un souffle : “Nue, avec une touche de Chanel n°5”. Allez, on reprend du collier et on se remet à lui balancer pléthore de tendresses à travers les ondes, avant de les susurrer de vive voix, en live. On s’imagine au lit avec lui, comme on fantasmerait sur un inconnu rencontré en soirée. Penser au sexe à deux est le meilleur pousse-au-crime qui soit pour passer aux travaux  pratiques. Tension érotique, vous avez dit tension ?

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