Sauvons Sakineh

Sakineh Mohammadi Ashtiani ne sera pas lapidée. Les autorités iraniennes, face à la mobilisation internationale, ont annoncé qu'elles n'exécuteraient pas la sentence prononcée par les juges contre cette mère de famille de 43 ans accusée d'adultère.

Mais Sakineh n’est pas tirée d’affaire pour autant. Elle risque ce que l’on appelle en Iran une peine de substitution, à savoir la mort par pendaison. Ce sont les enfants de la condamnée qui ont décidé de sensibiliser l’opinion publique au sort de leur maman châtiée auparavant par 99 coups de fouet pour avoir eu une “relation illégale” avec deux hommes après la mort de son mari. En septembre dernier, à l’occasion du procès d’un homme accusé d’avoir tué son mari, un autre tribunal a entamé des poursuites à son encontre pour adultère pour des faits survenus avant la mort de son époux. A l’heure où nous mettons sous presse, des personnalités du monde de l’art tels que Robert De Niro et Robert Redford, des politiciens de tous les pays ainsi que des journalistes s’insurgent contre la pratique de cette sentence moyenâgeuse en signant une pétition. Sakineh qui attend dans le couloir de la mort, n’est en fait qu’une femme parmi d’autres à souffrir de l’inhumanité d’un système totalitaire dans ce pays dont le moins qu’on puisse en dire est qu’il ne fait pas honneur à sa civilisation persane. Le monde entier, et particulièrement les pays musulmans signataires des conventions internationales relatives aux droits de l’homme, devraient dénoncer sévèrement de tels crimes. A.C.

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