Une vingtaine d’agences de voyage, basées dans la région Casablanca-Settat ont participé à l’étude réalisée par l’Association régionale des agences de voyages de Casablanca-Settat (ARAVCS). Celle-ci traduit l’état des lieux du secteur, et livre des chiffres jugés assez satisfaisants par Othman Cherif Alami, le président de l’ARAVCS. Ainsi, et selon l’échantillon soumis au sondage, 70% confirment l’existence d’une concurrence dure tandis que 30% estiment qu’elle est moyenne. Cette concurrence est dû, estime le président de l’ARAVCS, à la force des plateformes étrangères qui “ont attaqué la clientèle marocaine avec une stratégie lourde qui nous a mis en péril”. Résultat, ce sont 350 millions de DH de chiffres d’affaires qui échappent aux voyagistes marocains. Mais en dépit de cette rude concurrence, 60% des agences de voyages questionnés avouent la croissance de leurs chiffres affaires et 30% d’entre elles le jugent stable, tandis que 10% des agences le voient en régression. Enfin, l’optimisme est de rigueur pour les trois prochaines années : 50% des agences prévoient une croissance de leur chiffre d’affaires, 37% estiment une stabilité et 13% une diminution.Les prévisions d’évolution sont estimées par 100% pour l’ensemble des sondés.
Au cours de cette rencontre avec la presse, le président de l’ARVACS a également détaillé les champs d’intervention de l’association. Celle-ci se décline en quatre segments : Destination management company qui promeut la destination touristique marocaine avec des visites permanentes, le Meetings incentives congress events, les voyages à la carte/voyages organisés et enfin les voyages Al Omra qui ont connu une baisse de plus de 35% en 2018 en raison de la TVA et la taxe spéciale imposées par l’Arabie saoudite.
Concernant les destinations phares plébiscitées par les Marocains, on retrouve la Turquie, la Thaïlande, l’Europe (Espagne, Portugal, Italie, République Tchèque, la Russie, etc.), Egypte, Chine, Amérique Latine… En outre, la dotation de 4000 euros par an et par personne prévue par la loi permet aux voyageurs de passer des vacances l’esprit tranquille, surtout qu’ils ont la possibilité de pouvoir acheter les prestations en dirhams auprès des agences de voyages.