De jeunes étudiantes en psychologie ont entendu le cri de détresse des personnes souffrant de troubles psychiatriques. Elles ont décidé de créer l’association Ruban d’Espoir. Le déclic ? Les conditions de vie des malades qu’elles ont pu constater à l’occasion de l’inauguration des travaux réalisés à l’hôpital psychiatrique Errazzi. A travers cette nouvelle entité présidée par Lydia-Hanaa Faris, les étudiantes veulent améliorer les conditions de vie dans les hôpitaux psychiatriques au Maroc, tout en transmettant un message d’espoir à tous les Marocains souffrant d’une maladie mentale. D’après les données de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de 2015, 26,5% de la population souffrent de dépressions, 9% d’anxiété, 5,6% de troubles psychotiques, ou encore 1% de schizophrénie. Face à un tel constat, seuls 350 psychiatres dont 116 dans le secteur public, comme le rappelle l’association dans un communiqué de présentation, assurant que, grâce à la cohésion des membres et bénévoles de cette association, le désir de se réinsérer dans la société peut devenir une réalité.
L’humain avant tout
Comme le précise, à juste raison, l’association dans son communiqué, Ruban d’Espoir n’est pas une association étudiante mais un véritable projet de citoyenneté et d’innovation sociale, de part ses critères assumés d’engagement et de faisabilité. Pour preuve, les étudiantes ont l’intention d’organiser des soirées de gala caritatives ainsi que des kermesses, et de distribuer des tirelires à des restaurants et supermarchés du pays pour inciter aux dons. Elles souhaitent également proposer un espace d’écoute et d’expression où la parole des patients ainsi que celle des familles pourront être entendues. Elles comptent aussi mettre en place des ateliers artistiques et s’engagent dans un même temps à s’entourer de moniteurs humains et motivés… comme elles. Bref, Ruban d’Espoir est tout bonnement une association qui a du cœur !
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