Franco-algérienne, Claudine Mestariest une véritable globe-trotteuse.Née à Paris, elle prendra le large,après quelques années passées en métropole,pour s’installer 17 ans en Côte d’Ivoire.Elle fera de nombreuses escales, notammenten Algérie, aux États-Unis ou en Roumanie,avant d’élire domicile, en 2009, à Marrakech.Pour cette citoyenne du monde, l’art, qu’elleconsidère comme un mode de vie, n’a pas defrontières. Elle a su, intelligemment, s’imprégnerdes richesses des différentes culturesqu’elle a été amenée à découvrir pour n’enextraire que le meilleur. Autodidacte, ellecommence à s’intéresser, au fil de ses pérégrinationset notamment lors de son séjour enRoumanie, de 1996 à 2000, aux arts plastiques.Elle s’initie alors, sur les conseils de son mari,François Colle, à l’Ikebana (arrangement floraljaponais), qu’elle pratique et enseigne toujours.Elle s’adonne également à la peinturefigurative, dans laquelle elle excelle.Ce n’est que depuis 2011 qu’elle réalisedes représentations tridimensionnelles decostumes traditionnels marocains inspirésdes peintures de Jean Besancenot, extraitesde son livre “Costumes du Maroc”. Pour cefaire, elle utilise du tissu, du cuir, des métaux,du bois, du plâtre et de la peinture. Ellen’hésite pas non plus à partir à la recherchedes étoffes et accessoires nécessaires à laréalisation de ses oeuvres en faisant le tourdes commerçants et artisans du Royaume.Perfectionniste, il lui arrive parfois même defaire confectionner les tissus et de réaliserelle-même les accessoires.Après Marrakech, El Jadida, Ifrane, Fèset Casablanca, c’est donc à Rabat, à l’hôtelSofitel Rabat “Jardin des Roses” que vouspourrez, à compter du 21 septembre, découvrirla fabuleuse exposition de cette grandeartiste : “Les milles couleurs du Maroc”.