« L’édition 2017 du festival des Andalousies Atlantiques d’Essaouira va sublimer toutes les valeurs, tous les défis et tous les talents que cette manifestation hors normes a le privilège et l’audace joyeuse de proposer depuis 14 ans à des milliers de mélomanes venus des quatre coins du Maroc et de très loin », a prévenu l’Association Essaouira-Mogador dans un communiqué. Au programme de cette nouvelle édition, une ouverture éblouissante avec deux personnalités d’exception, à savoir l’enfant chéri de la cité des Alizés, Abderrahim Souiri et l’icône de la musique judéo-andalouse, le rabbin Haim Louk, accompagnés par l’orchestre tétouanais de Mohamed Larbi Temsamani, dirigé par le grand maître Mohamed Amine El Akrami.
Autre artiste, et pas n’importe laquelle : Raymonde El Bidaouia. Elle a choisi de revisiter les morceaux les plus emblématiques du chaâbi, du chgouri et du melhoun. Mercedes Ruiz est également l’invitée de la cité des Alizés. Cette étoile du flamenco va danser, avec toute l’énergie qui la caractérise, sous le regard ébahi des spectateurs, toujours aussi nombreux et fidèles à ce rendez-vous unique au Maroc. Mais ce ne sera pas le seul moment attendu par le public, car un duo inédit est au menu : celui du rabbin David Menahem et de la chanteuse palestinienne Loubna Salama qui, main dans la main, seront un bel espoir de paix. Côté jeunes talents, on trouve Shalom Ivry en duo avec Nouhaila Elkalai ou encore Zainab Afailal (Tétouan), Abir El Abed (Tanger), Fatima Zohra Qortobi (Rabat) et Marouane Hajji (Fès).