Rania Belkahia fait tout à fond. A 27 ans, cette brillante diplômée d’HEC est déjà à la tête d’un business qui fait saliver les plus grands en France. Il y a 3 ans, la jeune Casablancaise lance Afrimarket, une start-up de e-commerce pour l’Afrique, avec deux autres camarades issus des plus grandes écoles. Elle s’est en effet rendu compte qu’au niveau du commerce en ligne, il y avait tout à faire sur le continent africain. Deux objectifs à ce business. D’abord concurrencer Western Union mais en remplaçant les transferts d’argent de la diaspora vers le pays d’origine par des produits qui arrivent directement par la famille. Ensuite devenir une sorte d’Amazon local destiné cette fois aux familles de classes moyenne et supérieure africaines. Le projet séduit. Les investisseurs se bousculent au portillon. Orange, Free et ventes-privees.com ont déjà mis la main à la poche. A terme, l’ambition d’Afrimarket est de s’étendre sur le continent entier. Seul obstacle : le continent est encore sous-connecté et peu familiarisé avec le numérique. Il faudra s’armer d’un peu de patience.