Rajeunir avec la médecine morphologique et anti-âge

La recherche fait depuis quelques années des progrès remarquables dans la compréhension du vieillissement et des signes de l’âge. Il est désormais possible d’agir sur certains facteurs du vieillissement, à titre à la fois préventif et curatif, grâce à la médecine morphologique et anti-âge. Décryptage !

La médecine morphologique et anti-âge, appelée aussi médecine du bien-être ou du mieux-être, consiste en une prise en charge globale qui vise à ralentir le vieillissement cellulaire prématuré ou accéléré. Elle a donc une visée préventive plutôt que curative. La prévention peut se faire à tout âge, sachant que les premiers signes du vieillissement apparaissent dès 25 ans. Mais c’est généralement aux alentours de la quarantaine que l’on commence à se soucier un peu plus du vieillissement et à agir.

Quels sont ses principes ?

La médecine morphologique et anti-âge a été créée pour former les médecins aux techniques esthétiques et à la prévention du vieillissement afin de pouvoir proposer aux patients une réponse médicale crédible et responsable, reposant sur des bases scientifiques et une formation universitaire.
Officiellement reconnue par le Conseil de l’Ordre des Médecins, cette discipline propose une prévention médicale des effets du vieillissement associée aux techniques médicales et esthétiques permettant le maintien de la forme physique et de l’image corporelle. Elle se préoccupe donc de l’état intérieur comme de l’aspect extérieur et considère l’individu comme un être à part entière. Elle propose une prise en charge de l’organisme dans son ensemble pour conserver son équilibre ou le rétablir en tenant compte de l’équilibre nutritionnel, l’état hormonal, l’histoire du patient et ses antécédents familiaux, ses symptômes, son bien-être physiologique et psychologique et propose un bilan morphologique et esthétique personnalisé.

Quelle est sa démarche ?

Il existe une différence entre l’âge chronologique d’une personne, qui correspond à sa date de naissance, et son âge physiologique, qui dépend de son état physique réel, ce que l’on nommerait  » l’âge des artères  » qui lui, dépend de la vitesse de l’usure et est déterminé par le mode de vie de la personne. Certaines personnes paraîtront, et seront biologiquement, plus vieilles que leur âge, si leur rythme de vie a été moins équilibré et si leur stress a été mal contrôlé, mal géré. La jeunesse dépend du capital d’énergie disponible et d’adaptation. C’est la diminution de ce capital de réserve qui conduit au vieillissement général des cellules.

Au niveau interne, physiologique et biologique

Si la médecine conventionnelle a plutôt tendance à traiter un organe ou un tissu, cette médecine préventive se distingue par une prise en charge globale pour aider à « “mieux vivre en bonne santé”, en se basant sur 3 points essentiels pour ralentir le vieillissement :

1- L’équilibre nutritionnel

L’alimentation est un  facteur déterminant qui permet de rétablir la santé (démarche curative) et chez les gens bien portants, à la conserver (démarche préventive). D’autant que le constat est unanime : l’alimentation contemporaine est le plus souvent qualitativement et quantitativement inadaptée aux besoins de notre organisme. D’où la nécessité de la rééquilibrer notamment avec les micronutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme (minéraux : fer, cuivre, sélénium, zinc, magnésium… ; acides aminés, acides gras, vitamines …), qui permettent également de lutter contre l’apparition des maladies. Le but est de rétablir les déficits ou les excès de ces micronutriments pour assurer un bon fonctionnement de l’organisme ( le corps et le cerveau). Par exemple, un excès comme un déficit en fer ont un effet oxydant et donc accélèrent le vieillissement.

Par ailleurs, il a aussi été démontré que manger peu et peu calorique permet d’agir sur l’inhibition du raccourcissement des télomères des chromosomes et donc de ralentir le vieillissement.

2- L’activité physique

Elle est fondamentale pour lutter contre la sédentarité, considérée comme un accélérateur de vieillissement, mais elle ne doit pas rimer avec excès. Il est important de respecter ses capacités physiques et éviter les efforts intenses et soudains néfastes pour le corps. L’activité physique doit donc être régulière, modérée, adaptée à chacun et ludique pour procurer du plaisir et donner l’envie de persévérer.

 

 

3- La gestion du stress

De nombreuses études médicales ont démontré que le stress est un facteur de vieillissement prématuré, il est considéré comme l’équivalent d’un phénomène d’usure de l’organisme.


Il existe plusieurs façons de diminuer le stress, comme le sport, le yoga, la méditation, la sophrologie, la respiration, le massage, mais aussi l’alimentation. Un déficit en magnésium par exemple accélère les manifestations du stress et le stress réduit le magnésium dans l’organisme (c’est un cercle vicieux). On peut apporter à l’organisme le précurseur de la sérotonine ou hormone du bien-être : un acide aminé appelé L-tryptophane. La sérotonine est aussi synthétisée pendant l’activité physique (quand on fait une marche, on ressent du bien-être). La sérotonine est aussi le précurseur de la mélatonine (l’hormone du sommeil, ce dernier étant capital pour lutter contre le stress) ; elle se transforme en mélatonine grâce aux vitamines B6-B9 et B12. D’où l’importance de veiller à avoir une alimentation riche en micronutriments (minéraux, oligo-éléments et vitamines).


Tous ces points essentiels visent à rétablir mais aussi à préserver la santé et la jeunesse. Ils permettent le bon fonctionnement intérieur de notre corps et ceci va se voir de l’extérieur : au niveau du sourire, de l’éclat des yeux mais aussi de la peau, de la vitalité et de la beauté des ongles et des cheveux…

 

Au niveau externe, physique et esthétique

La médecine morphologique et anti-âge agit à deux niveaux : interne et externe. Au niveau externe, il s’agit d’intervenir sur les signes extérieurs du vieillissement tels que les rides, la qualité de la peau, le relâchement des contours… Et ce, à travers des techniques et des gestes non invasifs, qui visent à apporter une amélioration de l’aspect physique du patient sans le transformer. A ce niveau, les techniques sont nombreuses avec des indications précises au cas par cas.

Les injections de toxine botulique ou botulinique, communément appelée botox

Le principe : relaxer les muscles à l’origine des rides d’expression (rides horizontales du front,  «du lion» et de la «patte-d’oie») grâce à des injections de toxine botulique. Le botox va «paralyser» pour quelques mois le muscle frontal à l’origine des rides horizontales, ou le muscle pyramidal du nez à l’origine des rides du lion. Quelle que soit la zone, il ne doit pas y avoir de paralysie complète afin que le visage garde son expression. Les résultats sont visibles dès le 3ème jour, mais sont significatifs après 15 jours, et durent environ six mois.

Les injections d’acide hyaluronique

Le principe : molécule anti-âge par excellence, l’acide hyaluronique a de nombreuses indications : corriger les sillons nasogéniens et labio-mentonniers, les plis d’amertume, agir sur les rides horizontales du front, «du lion» et de la «patte-d’oie», mais aussi les rides et ridules des joues, du menton ou les «plissés du soleil» autour de la bouche, corriger les contours des lèvres en en redessinant l’ourlet ou en leur redonnant du volume, combler des creux et pertes de volume au niveau des pommettes, des cernes, du menton, des joues, du nez ou des fosses temporales.

L’acide hyaluronique se résorbe en 6 à 12 mois.

 

La mésothérapie ou mésolift

Le principe : le mésolift est un classique des soins esthétiques médicaux pour revitaliser la peau du visage, la raffermir et lui donner un « coup d’éclat ». Il s’agit d’injecter avec une très fine aiguille, dans le derme, de très petites quantités de produits spécifiques adaptés aux besoins de la peau (vitamines, oligo-éléments, minéraux). Ces micro-injections se font le long des rides et aussi en «nappage» sur tout le visage.

Le peeling anti-âge

Le principe : signifiant littéralement « peler » ou « décaper », le peeling anti-âge désigne en dermocosmétique un procédé de rénovation cellulaire qui consiste en l’application d’une solution acide (acide glycolique, lactique, kojique, salicylique ou acide trichloracétique) qui va débarrasser la peau de la couche cornée, stimuler le renouvellement cellulaire et les fibroblastes qui fabriquent le collagène, responsable de l’élasticité et de la tonicité de la peau. Il existe plusieurs types de peeling : peeling superficiel, moyen ou fort qui utilisent des acides différents selon l’intensité du résultat souhaité.

 

Le PRP

Le principe : Il s’agit d’injections non pas de sang mais de l’un de ses composants appelé PRP,

« plasma riche en plaquettes », pour régénérer la peau et en améliorer la texture. Le PRP, prélevé sur le patient par une simple prise de sang, est riche en facteurs de croissance qui activent le renouvellement cellulaire et stimulent la production de fibres de collagène et d’élastine. Il s’agit donc d’une technique de biostimulation issue de la médecine régénérative.

 

L’ Ultherapy

Le principe : l’Ultherapy est une technique de médecine esthétique de remodelage réalisée avec un appareil, l’Ulthera. Celui-ci étant basé sur la dernière technologie de rajeunissement par ultrasons hautement focalisés (HIFU) qui permet de lifter sans bistouri et sans aiguilles, en traitant le relâchement cutané, sous-cutané et musculaire. Il s’agit d’une sorte «d’agression» thermique qui va activer la production de nouvelles fibres de collagène, et donc stimuler le processus de régénération de la peau.

 

 

Les fils tenseurs

Le principe : principalement constitués d’acide poly-lactique, les fils tenseurs, biocompatibles et complètement résorbables, permettent deux actions conjointes : un effet lift dés la pose du fil pour un résultat immédiat et discret ; un effet régénérant avec des résultats progressifs et naturel du fait qu’en se résorbant, le composant du fil (l’acide poly-lactique) stimule la production du collagène.
C’est le traitement idéal pour le relâchement au niveau des sourcils, de la mandibule, des joues, des pommettes ou du cou. Un ou plusieurs fils peuvent être posés, après une petite anesthésie locale et sans aucune incision, en fonction du patient et de la zone à traiter. Le fil peut être utilisé en traitement unique ou en combinaison avec les produits de comblement : acide hyaluronique et toxine botulique (Botox).

 

Nos remerciements au Docteur Mouna Benabdallah, avec qui nous avons réalisé ce dossier.
Docteur Mouna Benabdallah, Médecin esthétique, diplômée en médecine morphologique et anti-âge, micronutrition et laser.
86, Jbel Azourki, Immeuble E, Résidence CIL Square – Casablanca.
Tél. : 05.22.94.10.06 – Page Facebook : cabinet médical « mieux vivre en bonne santé »

 

 

 

 

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