Plutôt que de dire : « Quand on est un grand garçon/fille, on ne fait pas ça »
Dites : « Même quand on est un grand garçon/fille, on est parfois énervé. Ça arrive aussi aux adultes. Mais ce n’est pas grave, parce que ça passe. »
Admettez que les adultes peuvent se mettre en colère, une façon de gérer sainement leurs émotions et éviter l’angoisse qu’ils peuvent ressentir en les refoulant.
Plutôt que de dire : « Tu es vraiment pénible »
Dites : « Pas facile, hein, on va trouver une solution ensemble ! »
Quand vos petits s’entêtent, ils font comprendre leurs motivations. Cette phrase crée une connivence avec l’enfant qui peut se raviser.
Plutôt que de dire : « Ta chambre est un vrai foutoir ! Interdit de sortir jusqu’à ce que tu la ranges »
Essayez : « Bon, et si on commençait à ranger ce petit coin ? Je vais t’aider. »
Ainsi, vous créez un aspect ludique au rangement et vous le motivez progressivement. Une petite technique pleine de psychologie.
Plutôt que de dire : « Arrête de pleurnicher »
Essayez : « Je vois que quelque chose ne vas pas. Comment pourrais-je arranger ça ? »
Il arrive que les enfants pleurent sans même s’en rendre compte. En leur demandant ce qu’ils ont, vous leur apprenez que leurs soucis ont de l’importance.
Au lieu de dire : « File dans ta chambre ! »
Dites : « Je vais rester ici jusqu’à ce que tu sois prêt/e à me faire un câlin »
En lui montrant que vous serez toujours là pour lui, vous ne l’ostracisez pas et vous le calmez.
Ne dites pas : « Je n’en peux plus de toi ! »
Essayez : « Vert, c’est calme. Jaune, énervé. Rouge, en colère. Là, je suis dans le jaune et je vais vers le rouge. Et toi, quelle couleur es-tu? Qu’est-ce qu’on peut faire pour repasser le vert ? »
C’est un moyen non-violent pour l’enfant de visualiser votre état d’agaçement.
Et vous, quelles sont vos phrases types pour éviter de brusquer votre enfant ?