Prudence ou absurdité ? Timbuktu déprogrammé d’une salle en France par crainte qu’il ne fasse l’apologie du terrorisme

Jusqu’où ira-t-on dans la surenchère ? C’est à nouveau la question qui se pose aujourd’hui ! Alors que le sublime film Timbuktu vient d’être sélectionné jeudi pour les oscars...

Suite aux attentats parisiens, Jacques-Alain Bénisti, le maire de Villiers-sur-Marne, a ainsi décidé de déprogramme Timbuktu. L’élu UMP de cette ville du Val-de-Marne craint en effet que le film d'Abderrahmane Sissako ne fasse l'apologie du terrorisme, ce dernier y racontant le désarroi de villageois du nord-Mali lors de l'arrivée des djihadistes.

Sorti le 10 décembre dernier, Timbuktu raconte l'histoire d'un village malien terrorisé par les djihadistes qui y font régner leur loi. Dans ce film, l'apologie du terrorisme est à l'opposé de la philosophie du drame. En décembre, Abderrahmane Sissako déclarait alors: «Je n'ai pas l'intention de sublimer cette violence». Et en évoquant l'onirisme du film : «La beauté, c'est la distance nécessaire quand on évoque la violence».

Malgré les contestations de certains, Jacques-Alain Bénisti parle d'une «mesure de sécurité eu égard aux événements»… même s'il n'a «pas reçu de menace».

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