Octobre rose : la Covid-19 impacte le diagnostic précoce et la prise en charge des patientes

La pandémie du Covid 19, a globalement impacté la prise en charge des pathologies lourdes, dont le cancer. C’est pour cela que les praticiens sont unanimes : il faut continuer la mobilisation contre le cancer du sein.

“Une femme sur 8 risque de développer un cancer du sein au cours de sa vie”, rappelle Dr. Kamal Lahbabi, oncologue-radiothérapeute, co-fondateur du Centre international d’oncologie Casablanca (CIOC).
Avec près de 10 500 femmes diagnostiquées chaque année, le Maroc est particulièrement concerné par la maladie qui présente l’incidence la plus élevée de tous les cancers sur le plan national.
L’opération de sensibilisation « Octobre Rose », qui est habituellement l’occasion pour inciter les femmes à faire leurs examens en vue de dépister d’éventuelles anomalies, se passe cette année dans un contexte particulier.
S’il est vrai que les avancées thérapeutiques, permettent d’excellents résultats, le facteur temps demeure une variable importante dans la prise en charge du cancer. Ainsi, de nombreux oncologues et acteurs de la société civile, engagés depuis plusieurs années dans la lutte contre le cancer du sein, insistent sur l’importance du diagnostic précoce. “Il est impératif de faire une mamo-écographie dès le moindre soupçon”, souligne le Dr Kamal Lahbabi. “Il est de notre devoir de continuer à sensibiliser sur l’importance du dépistage, au vu des cas de cancer du sein que nous observons chaque jour”, rappelle-t-il.
Le cancer du sein est en constante hausse depuis 2008. Chaque année près de 1,38 million de nouveaux cas et 458 000 décès dus au cancer du sein, sont répertoriés, avec une forte prévalence dans les pays en développement.  “Un examen clinique est fortement recommandé pour les femmes de moins 45 ans. Au-delà, une mamographie tous les deux ans est nécéssaire”, explique l’oncologue. En effet, le stade de la maladie influe de façon importante sur la prise en charge. La crise sanitaire ne devrait donc aucunement dissuader les femmes à faire leur dépistage, ou poursuivre leur thérapeutique, mais tout en maintenant les mesures barrières de protection recommandées. “Les avancées thérapeutiques permettent, des taux de guérison importants (plus de 90%), mais encore une fois, à condition de prendre en charge la maladie précocement”, réitère Dr Lahbabi.

À noter qu’outre le volet de sensibilisation, le Centre International d’Oncologie de Casablanca organise dans le cadre de l’opération «Octobre Rose» un groupe de paroles ouvert aux patients et leurs proches dans le respect des mesures sanitaires. L’objectif étant de leur apporter un soutien psychologique, ô combien important.  La qualité de vie étant un point considérablement important dans le processus de guérison ; cette action ambitionne, ainsi, lutter contre l’isolement psycho-social des patientes, en leur apportant réconfort et accompagnement psychologique.

 

 

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