#Noussommestouskhadija et #JusticePourKhadija, mobilisation 2.0 pour Khadija, une adolescente kidnappée et violée

Les hashtags #JusticePourKhadija ou encore #Noussommestouskhadija accompagné du dessin d’une femme nue, tatouée, le visage barré d'un « SOS », se répandent de plus en plus sur les réseaux sociaux pour dénoncer les actes odieux dont a été victime Khadija, une adolescente de 17 ans séquestrée et violée dans un coin reculé du Maroc.

La toile est choquée et la mobilisation s’intensifie pour Khadija. Les hashtags #JusticePourKhadija ou encore #Noussommestouskhadija accompagné du dessin d’une femme nue, tatouée, le visage barré d’un « SOS », sont de plus en plus partagés sur le net sans parler de la pétition qui a déjà recueilli 12 000 signatures en moins de 3 jours baptisée « نحاولوا نعاونوا خديجة تسترجع حياتها. Venons tous à la rescousse de Khadija ». Khadija, c’est le nom de cette adolescente de 17 ans qui a raconté son calvaire dans une vidéo diffusée ce 21 août. Il y a deux mois, la jeune femme a été enlevée devant la maison de sa tante dans un douar de la province de Fquih Ben Salah. Les auteurs ? Une « bande dangereuse » de garçons, comme elle les décrit. « Ils m’ont séquestrée pendant près de deux mois, violée et torturée (…) Je ne leur pardonnerai jamais, ils m’ont détruite », raconte-t-elle, tout en montrant, face caméra, ses tatouages graveleux infligés par ce gang… Des traces que tentent désespérément de faire disparaître la communauté 2.0 très émue par l’histoire de Khadija. Depuis, de nombreux appels ont été lancés notamment en direction des dermatologues et ont été entendu jusqu’en Tunisie où le tatoueur Wachem « Fawez le tatoueur » a annoncé sur sa page Facebook qu’il essaie de trouver une solution avec la famille de la jeune femme. Contacté par l’AFP, le père affirme que l’état de sa fille «  est stable. Nous essayons de la soutenir, de lui assurer que justice lui soit rendue et de lui dire qu’elle n’y est pour rien ». Néanmoins, la version de la jeune femme est contestée. Comme le relaie le Desk citant Sultana.ma, la mère de deux des accusés, mineurs également, prétend que Khadija les fréquentait et réfute tout bonnement l’enlèvement. Elle va même jusqu’à déclarer que Khadija s’automutilait. Pour l’heure, 12 personnes ont été interpellées, comme l’indique Naima Ouahli, membre de l’Association marocaine des droits humains à Beni Mellal, près de Fqih ben Saleh. Et, comme l’annonce le père de Khadija, la première audience du procès aura lieu le 6 septembre prochain.

 

 

 

 

 

 

 

Lien de la pétition : https://www.change.org/p/khadija-violé-et-tatouée-contre-son-gré-venons-tous-à-sa-rescousse-خديجةاغتصبتووشمترغماعنارادتهالنتحدجميعالانقاذها?signed=true

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