"Dans sa ville, il y a des dizaines d'enfants qui arrivent en retard à l'école parce qu'ils sont emmenés à la prière musulmane." Avant d'ajouter : "Ça le conduit où, l'enfant, d'aller à la prière et pas à l'école ?" et de suggérer le placement de l'enfant dans ces cas de figure.
Interrogé sur ces propos qui lui sont prêtés, Jean Rottner confirme : "à certains moments de l'année, plusieurs parents font d'abord la prière du matin avant d'emmener les enfants à l'école, ce qui met des élèves en retard."
Du côté des syndicats d'enseignants et de parents d'élèves interviewés par France TV, on s’étonne… "C'est la première fois que j'entends ça", commente le président de la FCPE 68, Philippe Barillon. "Au niveau de mon syndicat [présent dans 8 ou 9 des 20 établissements de la ville], on n'a jamais eu de remontée de ce type. Il peut y avoir des problèmes de retard, oui, mais pas de manière systématique", ajoute Jean-Marie Koelblen, secrétaire départemental SNUipp-FSU.
Pourtant, Jean Rottner insiste : "aujourd'hui, j'ai des parents dans cinq classes qui ont demandé des dérogations pour ne plus assister aux cours de l'école de la République et réclamer un enseignement à distance. Sans compter qu'entre la mi-juin et le début d'octobre, il y a jusqu'à 50% d'effectifs en moins parce que des enfants rentrent au pays." Selon lui, que l'école serait de moins en moins prioritaire pour certaines familles.