Najat Atabou, Tinariwen, Hatim Ammor, Fnaire, attendus au festival Timitar Signes et Culture

La 16ème édition du festival Timitar Signes et Culture, c’est 44 spectacles et 400 artistes programmés prévus du 3 au 6 juillet à Agadir. Parmi eux, une belle brochette d’artistes amazighes et marocains comme Hatim Ammor, Fnaire ou Najat Aatabou, ainsi que des groupes venus du monde entier comme les Maliens Tinariwen ou encore l’Espagnole Olga Cerpa. 

Promouvoir, faire découvrir, commémorer, surprendre, toucher et faire bloc ensemble face aux turpitudes de notre monde, telles ont toujours été les valeurs prônées par Timitar, comme le rappellent avec justesse les organisateurs de cet événement qui attire chaque année plus de 1,25 million de personnes durant quatre jours. Au menu de cette 16ème édition organisée du 3 au 6 juillet à Agadir, de la musique amazighe et du monde entier. En effet, comme le poursuivent les initiateurs, plus de 44 troupes traditionnelles héritières de l’art musical ancestral et populaire amazighe lanceront chaque soir les festivités comme une invitation aux artistes de par le monde à se joindre à eux. A l’affiche, les Marocains Najat Aatabou, Mnat Aichata, Rayssa Fatima Tihihite, Soukaina Fahsi, Rkia Demssiria, Hatim Ammor, Sofiane Saidi & Mazada guest Kiris, Zakaria Ghafouli, Fantome, Betweenatna, Fnair, Said Mousker , Lahcen Anir, Ahmed Amaynou, Réda Taliani, Ribab Fusion… Et parmi les artistes étrangers attendus, Eugenio Bennato (Italie), Faia Younan (Syrie), The Chehade Brothers(Liban), Ismaël Lo (Sénégal), Olga Cerpa (Espagne), Tinariwen (Mali) ,Fendika (Ethiopie), The Original Wailers feat Al Anderson ( amaîque), Chiva Gantiva (Belgique / Colombie) etc…

Le festival Timitar, c’est aussi une programmation Off avec un colloque concocté dans le cadre de l’édition de l’anthologie de la musique Rwayss qui sortira fin d’année, sous la direction de Brahim El Mazned, le directeur artistique de Timitar. Le thème ? Les Rwayss du Souss: Patrimoine immatériel Amazigh, à sauvegarder et à transmettre. Un art, un style musical mélange de chants et de danse, qui est l’une des richesses musicales les plus importantes du Maroc et qui est l’une des composantes majeures de l’identité amazigh. Ainsi, il est urgent de le préserver avant qu’il s’éteigne prochainement si rien n’est fait, alertent les organisateurs. Comment ? En le revitalisant, en lui octroyant de nouveau la place qu’il avait au sein de l’identité culturelle plurielle marocaine, en mettant en place des outils nouveaux pour la transmission, donne l’organisation comme début de réponses. Pour débattre de ce sujet fort intéressant et nécessaire, El Houssain Moujahid, secrétaire général IRCAM, Sanae Allam, responsable de projets culture, bureau de l’UNESCO pour le Maghreb, Mustapha Nami, archéologue préhistorien et chef du service du Patrimoine Culturel Immatériel au Ministère de la Culture, Mohammed Oualkach, auteur de deux ouvrages sur les Rwayss et animateur radio ainsi qu’Ahmed Bouzid, poète et chercheur amazigh. Bref, que les festivités commencent !

 

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