Pour le réalisateur marocain, cette décision est contraire aux lois du Pays et n’a pas respecté la procédure en vigueur. «Pour pouvoir accepter ou refuser le visa à un film, le producteur ou le distributeur doit d’abord déposer sa demande au CCM, hors nous n’avons fait aucune demande», a expliqué M.Ayouch, à ALM,.
Pour le réalisateur, il est évident que c’est un film qui n’est pas fait pour tous les publics, mais il y avait d’autres alternatives à l’interdiction. Il est notamment question de l’encadrement de la sortie du film en l’interdisant au moins de 16ans, ou au moins de 18ans.
Et M.Ayouch de conclure : «Cette décision est précipitée. Au lieu de se baser sur des rumeurs, les censeurs auraient dû commencer par regarder le film, ils se seraient rendus compte de ce qu’il y a dedans».