Tanger connaît ses derniers jours une vive polémique après la découverte d’affiches haineuses envers les femmes non violées. Dessus, les auteurs, qui n’ont pas encore été identifiés pour l’heure, ont vivement critiqué les parents qui laissent leurs femmes ou filles « se dévoiler dans les rues (…) devenues des lieux de pornographie et de débauche où les filles montrent délibérément leurs charmes en portant des pantalons et des shorts serrés ». Les auteurs vont même jusqu’à menacer de représailles les parents qui ne voilent pas leurs femmes et filles… Une enquête judiciaire a été ouverte par les services de sécurité de Tanger, sous la supervision du Parquet, afin de déterminer les circonstances de l’apparition de tracts et d’affiches collés par des inconnus dans la ville, comme l’indique Le360, ajoutant que l’enquête se focalise actuellement sur les lieux où il y a des caméras de surveillance, notamment du côté du célèbre Sour Lm’agiz, où des personnes non encore identifiées ont collé trois affiches sur les façades de commerce ou sur des poteaux électriques.