38% des enfants scolarisés au Maroc, tous cycles confondus, poursuivent leurs études dans des classes de plus de 40 enfants par classe. Concrètement, il y a 2 239 506 enfants qui sont dans cette situation, dont la moitié issue du collège.
96%, c’est le taux de classes encombrées au collège de Sidi Bernoussi et 87 % d’Ain-Chock., les plus élevés du pays. A Fès-Meknès, Rabat-Salé-Kenitra, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Marrakech-Safi, le taux d’encombrement des classes varie de 49 à 72 %.
16 700, c’est le manque d’enseignants estimés en 2016, soit 62% en milieu urbain (10 318 professeurs) contre 38 % en zone rurale (6 382 enseignants). Globalement, c’est au primaire et au collège que le déficit d’effectifs est le plus important : respectivement 37 et 38 %.
3 500 postes de professeurs n’ont pas été attribués à Casablanca-Settat. La région est la zone du pays où il manque le plus d’enseignants.
1 092 établissements ont été fermés.
16 262 salles de classes en bon état ne sont pas exploitées. Deux raisons sont avancées : une partie a été tout bonnement fermée alors que l’autre est utilisée pour d’autres besoins (bibliothèques, salles de réunion, archives, locaux pour les associations). Certaines structures n’ont pas de « blocs sanitaires »…
7 023 établissements ne sont pas dotés de locaux réservés aux cantines. Les repas sont servis dans les salles de cours ou en plein air pour 457 000 élèves.