D’où vous est venue l’idée de « Love Coach » ?
Mes projets sont tous nés d’une expérience personnelle. Par exemple, j’ai créé ma marque de vêtements parce que je ne trouvais pas de marque tendance, à un prix accessible, avec des matières confortables. Pour mon projet « Love coach », c’est à la suite de plusieurs déceptions amoureuses et de rendez-vous foireux. A chaque fois, je me disais que les hommes avaient vraiment besoin d’être coachés. Le déclic ? La réflexion de mon meilleur ami à qui je confie toutes mes histoires d’amour. Un beau jour, il m’a ainsi lancé : « Toi, tu vois des détails que nous, les hommes, nous ne voyons pas. Tu devrais conseiller les hommes pour qu’ils soient heureux et les femmes comblées ! »
A travers « Love Coach », vous donnez des astuces aux hommes pour mieux comprendre et conquérir le cœur des femmes. Les hommes d’aujourd’hui sont-ils aussi nuls que cela en amour ?
Les hommes d’aujourd’hui ne sont pas nuls en amour, mais, au fil des générations, quelques valeurs et bonnes manières se sont évaporées dans la nature. Mais les femmes, aussi, ont beaucoup évolué ! Du coup, l’équilibre de chacun vacille entre modernité et galanterie, amour et séduction, etc. A mon avis, ce qui a également changé aujourd’hui, c’est la facilité de séduction qui est possible à tout moment et n’importe où grâce aux applications de rencontres. Aussi, les hommes ne font plus réellement d’efforts pour conquérir le coeur des femmes… Mais malgré tout, une femme reste une femme et continue de rêver de son prince charmant, surtout ma génération qui a grandi sans Internet et en lisant des contes de fées…
La complexité de la relation homme-femme vous a-t-elle toujours intéressé ?
La complexité des relations humaines m’a toujours intéressé, d’autant plus ces dernières années. Je trouve cela à la fois complexe et simple, si bien entendu on a les bons tuyaux. A force de m’y intéresser, je suis devenue une vraie experte sur le sujet. Je pense que cette passion est née de mon développement personnel car la relation à l’autre est principalement définie par son passé et son enfance.
D’après vous, quelle est la première interrogation des hommes lorsqu’il s’agit d’amour ?
Tout dépend de la phase. Si c’est la phase de séduction, les hommes s’interrogent beaucoup sur ce que la femme regarde en premier chez eux. La réponse ? Elle est sensible au charisme d’un homme, à savoir son style vestimentaire, d’hygiène, sa démarche, sa galanterie… L’objectif de mon projet est ainsi de leur apprendre à améliorer ces aspects pour optimiser leur chance. Pour les y aider, je leur propose notamment de jouer le rôle d’un personal shopper pour refaire leur garde-robe, ou leur apprendre les manières de base d’un gentleman. Si on parle de la phase relation, certains hommes s’interrogent sur la manière de rendre leur femme heureuse. J’ai aussi eu plusieurs demandes d’aide pour reconquérir son ex. Dans ce cas-là, on rentre dans une vraie psychologie avec le client car il est dans le regret. Ce métier est tellement vaste et passionnant que chaque problème est une vraie philosophie que je prends plaisir à étudier.
Mais, la pandémie du Coronavirus (Covid-19) a-t-elle changé leur vision sur l’amour ?
A mon avis, elle leur a ouvert les yeux. Elle les a aidés à prendre conscience à quel point il est essentiel de construire une relation avec la bonne personne !
Depuis le lancement de « Love Coach », quels sont vos retours ?
J’ai déjà reçu de très bons retours. Beaucoup d’hommes sont en demande d’aides car ils ne font plus confiance aux femmes. Je suis au début de ma nouvelle aventure « Love coach ». Il me faut encore beaucoup de temps pour pouvoir traiter les différents sujets. La prochaine étape est le lancement de plusieurs formations payantes pour chaque type de profils et problématiques.
Les influenceuses intriguent toujours autant les médias, certains évoquant même leur fin prochaine. Comment voyez-vous l’avenir de votre secteur, notamment après la période inédite que nous vivons ?
Je ne me suis jamais basée sur mon côté influenceuse pour lancer mes projets car je suis d’accord avec vous, le secteur s’essoufflera un beau jour. C’est dur de se dire qu’il suffit d’un petit bug pour que tout soit détruit. Je préfère ainsi construire des projets en parallèle et me dire que même sans Instagram, je pourrais y arriver.