À travers une histoire, tour à tour inscrite dans le passé et le présent, aussi parsemée de violence ordinaire que de passion rebelle, le murmure Pourvu qu’il soit de bonne humeur d’abord inaudible, se renforce, devient mantra et arrache sa propre bulle de liberté, inestimable hier comme aujourd’hui.
Comment être libre quand l’idée même de liberté n’est pas envisageable?
Comment résister à une guerre de l’intime où les bruits des canons deviennent ceux de clés tournant dans la serrure d’une porte ou de pas se rapprochant doucement mais sûrement?
Comment la peur peut s’insinuer dans les couloirs du temps pour faire passer un message? Quel message?
Dans ce roman, plusieurs thèmes sont abordés, sans manichéisme ni posture victimaire. Avec le sujet des violences conjugales, le récit interpelle d’autres thèmes comme la transmission transgénérationnelle des traumatismes, l’absence d’instinct de maternité ou encore l’engagement.
Pourvu qu’il soit de bonne humeur de Loubna Serraj, Éd. La Croisée des Chemins, 2019