L’indétrônable long-métrage

Dans les salles depuis près de deux ans, "Road to Kaboul" a battu tous les records. Qu'a-t-il de si spécial pour mériter à ce point d'avoir monopolisé l'affiche ?

Le film raconte l’histoire de quatreamis chômeurs qui aspirent à deslendemains meilleurs. En attendant,ils passent leurs journées à griller des jointset à jouer au chat et à la souris avec un agentdes forces de l’ordre qui sème la terreur dansle quartier. Convaincus que la vie est plusdouce aux Pays-Bas, Hmida, Ali, Mesoud etMbarek décident d’immigrer à Amsterdam.Pour réaliser leur rêve, ils font appel au harrag,un escroc qui leur promet monts et merveillespour la bagatelle de 100.000 dirhamspar personne. Malgré plusieurs tentatives etla multiplication de petits boulots, les amispeinent à rassembler la somme nécessaire.C’est donc Hmida qui partira en premier.Mais trois mois plus tard, toujours aucunsigne de vie de celui-ci. En enquêtant,nos chers acolytes apprennent qu’il s’esttrompé de destination et s’est retrouvé enAfghanistan. Ils décident alors de partir lechercher à Kaboul, où les talibans règnenten maîtres, mais leur opération de sauvetageva vite tourner au vinaigre.

L’AVIS DE FDM

Les tops : d’abord, le castingrassemble de brillantscomédiens, à l’image del’excellent Aziz Dades, capablede transmettre des émotionsplus vraies que nature. Onsalue également au passageles interprétations de RabiiKati, Amine Naji, Younès Bouabet Rafik Boubker. Les acteursincarnent leur personnage avecbrio, aidés par des dialoguessimples et sans fioritures, fidèlesau franc-parler local. En résumé,une comédie sans prises detête, sans maquillage et sansclichés. On rit de bon coeur eton a droit à une bonne dosed’action. Un pari gagnant !Les flops : les cinéphiles lesplus aguerris auront du malà y trouver des failles. Ellesexistent, certes, mais pas aupoint de tirer l’oeuvre vers lebas. Quelques petits ratés techniques tout de même,comme le doublage, danscertaines scènes, de répliquesen anglais. Le décalage image/son est particulièrement gênant. De plus, à défaut de moyens, le réalisateur a été contraint d’utiliser un porte avion set des hélicoptères virtuels. Le subterfuge saute(et fait mal) aux yeux.Verdict : si vous ne l’avez pasencore vu, c’est le moment !

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