En somme,celle-ci défend les stéréotypesvéhiculés par latélévision marocaine enjustifiant leur ancrage dansla réalité, peu importel’évolution de ladite société,justifiant ainsi l’imagedes femmes soumises, victimesou obsédées par lemariage qu’on nous donneà voir. D’après elle, il estimportant que les spectateurspuissent se reconnaîtreet retrouver leurquotidien quand ils regardentla télé. Pour ma part,je ne m’identifie absolumentpas aux femmes hystériquesou geignardes desfictions marocaines ! Horsde question aussi de faireévoluer les moeurs en diffusantdes messages invitantà plus de tolérance oud’ouverture d’esprit, commeune mère célibatairesocialement intégrée parexemple. Agir de la sorteserait impossible dansnotre société arabo-musulmane,et il y a clairement,nous explique-t-elle, deslignes rouges à ne pas dépassercar autoriser ce typede démarche reviendrait àreconnaître implicitementces sujets. Ah bon ? Moiqui pensais que les médias,et en particulier la télé,avaient un rôle éducatif…Avis à ceux qui sontadeptes de ce type de messagesun peu trop “modernes”:zappez sur leschaînes satellitaires ! Oui,effectivement, mieux vautzapper pour les amateursde programmes intelligents.Enfin, cerise sur legâteau : d’après Fatima ElMoumen, il faudrait cesserde stigmatiser la télévisionmarocaine sous prétextequ’une fois de temps entemps, on tombe sur unépisode de fiction “abêtissant”.Il me semble quependant le mois de Ramadan,nous avons eu droità un florilège de sériestoutes aussi stupides lesunes que les autres… Moiqui me réjouissais quedes femmes soient nomméesà de hauts postes dela SNRT, je déchante. J’aiégalement appris dans ledébat que le PAF marocainmanquait de scénaristesfemmes… Il ne me resteplus qu’une chose à faire :prendre ma plume pourlutter contre cette vision rétrogradeet machiste, véhiculéepar une femme.Nadia, 32 ans, Casablanca.