Celle-ci n’est pas un cas isolé car depuis que ce projet a été soumis au vote du peuple, les Egyptiennes sont bien décidées à faire entendre leur voix pour éviter que ce texte soit adopté. Et pour cause, leurs droits n’y sont pas mentionnés en tant que tels, le droit à l’éducation des filles a été supprimé, et les femmes y sont présentées comme “les garantes de la famille”. Une manière selon elles de les écarter de la vie professionnelle. Sur Internet, ce combat est incarné par la danseuse Sama Al Masri qui, sur fond d’une chanson populaire dont elle a détourné les paroles, se déhanche, fait le clown et fustige le président
Morsi et les islamistes au pouvoir en chantant “non à la Constitution” et en les traitant de voyous, de voleurs et de marchands de religion.