« Les Berbères au Maroc, une culture en résistance » : une expo au festival Visa pour l’image

« Les Berbères au Maroc, une culture en résistance » est l’une des 25 expositions présentées au festival du photojournalisme Visa pour l’image, organisé du 2 au 17 septembre à Perpignan. Ces clichés en noir et blanc sont signés Ferhat Bouda, photographe de l’agence VU.

Le photographe de l’agence Vu, Ferhat Bouda, qui a déjà réalisé des reportages en Algérie, en Libye ou encore au nord du Mali, a décidé de se pencher sur les Berbères au Maroc. Une série de clichés exposés lors de la 29ème édition du festival du photojournalisme Visa pour l’image qui se tient jusqu’au 17 septembre à Perpignan. Le photographe, lauréat du prix Pierre et Alexandra Boulat en 2016, est parti à leur rencontre et a immortalisé en noir et blanc leur quotidien qualifié de « lutte pour préserver leur identité ». Pour cela, il a choisi de s’arrêter dans deux villages. Le premier : Tinfgam, un village situé dans le Haut Atlas à près de 2 000 m d’altitude. Là-bas, « aucune infrastructure n’est mise en place pour assurer leur santé ou leur éducation : il n’y a ni dispensaire ni école, pas même l’électricité, décrit Ferhat Bouda. Mais les Berbères sont indépendants. Par leur connaissance profonde de l’environnement et leur savoir-faire, ils parviennent à s’autosuffire en travaillant la terre, en élevant des chèvres ». Et de souligner : « En dépit des conditions de vie précaires, il règne dans le village une atmosphère chaleureuse, familiale. Les femmes y occupent une place centrale, les hommes étant pour la plupart partis travailler sur d’autres terres. Elles sont ainsi devenues les gardiennes de la mémoire vive, des traditions et de la culture amazighes. » Le second village choisi est Timetda, dans la province de Tinghir, qui est, à l’inverse de Tinfgam, plus facile d’accès et où certains foyers disposent de l’électricité. « Comme les Berbères de Tinfgam, ils sont profondément attachés à leurs traditions et revendiquent avec détermination leur identité linguistique et culturelle, insiste-t-il. Il s’agit bien là d’un acte de résistance contre l’assimilation et l’oubli auxquels ils sont assignés ».

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