L’éducation émotionnelle au coeur de la campagne de Sourire de Reda

À l’occasion de la Journée Nationale de Prévention du Suicide des Jeunes, le 5 février, Sourire de Reda lance une nouvelle campagne de communication articulée autour de l'éducation émotionnelle et le rôle de l’entourage dans le soutien d’un jeune en détresse.

Depuis sa campagne 2019, l’association sensibilise quant au rôle de l’entourage dans le soutien d’un jeune en détresse et à la nécessité de fédérer l’ensemble de l’environnement au-delà des familles et amis : enseignants, éducateurs, médecins, psychologues… La campagne montre que chacun peut être acteur de prévention et que nous avons tous « le super pouvoir » d’aider un jeune prêt à passer à l’acte.
En 2020, Sourire de Reda reprend ce message et poursuit son action de sensibilisation en articulant cette fois-ci sa campagne autour de la notion d’éducation émotionnelle, encore très peu connue au Maroc.
Ces dimensions sont souvent négligées, notamment chez les jeunes dont on valorise plus les compétences linguistiques, mathématiques ou technologiques. Le quotient intellectuel est mis en avant, que ce soit dans les institutions éducatives ou à la maison, parfois même au détriment du quotient émotionnel.
#ana_m3akConfrontés à la crise de l’adolescence, de nombreux jeunes ont du mal à identifier et verbaliser ce qu’ils vivent ou le font d’une manière maladroite. Ils se sentent incompris et s’enferment dans leur souffrance. Ce défaut de communication accroît le risque de passage à l’acte.
Sur la base de sa connaissance du terrain, du travail de ses jeunes bénévoles et du retour d’expérience de sa plateforme d’écoute Stop Silence, Sourire de Reda expérimente un nouvel outil, « La roue des émotions », permettant de formuler de façon graduée huit émotions de base dans un langage adaptée aux jeunes Marocains et, notamment, en arabe dialectal « darija ».


« La roue des émotions vise à fournir aux personnes souhaitant venir en aide aux jeunes en souffrance les outils nécessaires pour mettre des mots sur leurs ressentis et créer un langage commun. En s’ouvrant ainsi et en exprimant ses émotions, le jeune pourra retrouver le calme, se réapproprier son projet de vie et s’éloigner des pulsions morbides et des désirs de passage à l’acte. » explique Meryeme Bouzidi Laraki, Présidente de Sourire de Reda.

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