Pour le moment, six hommes ont été interpellés, mais il y a fort à parier que la nouvelle victime sera elle aussi traînée dans la boue. Car pour assurer la défense des présumés agresseurs du premier viol, leur avocat a eu recours à la diffamation de la victime. “J’ai dis que les femmes sont respectées en Inde, qu’elles sont des mères, des soeurs, des amies, mais dites-moi quel pays respecte une prostituée”. Il faut croire que ses propos ont fait mouche car alors que le gouvernement indien annonçait un durcissement des mesures prises à l’encontre des violeurs, la brigade anti harcèlement de la police a décidé de verbaliser les femmes seules et les couples surpris à la nuit tombée dans les rues, pour cause de trouble à l’ordre public. Une manière, selon la police indienne, de les protéger contre toute éventuelle agression.