Le préscolaire, une priorité au Maroc

Le préscolaire est essentiel pour le développement d’un enfant. Problème, nos bout'choux sont encore trop peu nombreux à en bénéficier notamment dans les campagnes. Il faut donc agir. L’enseignement préscolaire doit devenir obligatoire pour l’Etat et la famille, comme l’a appuyé le roi Mohammed VI à l’occasion de la Journée nationale sur l’enseignement préscolaire qui s’est ouverte ce 18 juillet à Skhirat.

Il est désormais impossible de penser que le préscolaire n’est que secondaire dans la vie d’un enfant. Au contraire. Les études prouvent ses bienfaits : communication, développement de la confiance en soi, etc. Malgré « les importantes avancées dans le domaine de l’enseignement fondamental, notamment en termes d’augmentation du taux de scolarisation », « l’enseignement préscolaire n’a pas profité des efforts de l’Etat en la matière, comme en témoignent le taux remarquablement faible des bénéficiaires, les écarts profonds entre villes et campagnes, la disparité des modèles pédagogiques adoptés, l’insuffisance des effectifs d’éducateurs, ainsi que la multiplicité des intervenant », comme l’a pointé du doigt le roi Mohammed VI dans un message adressé aux participants à la Journée nationale sur l’enseignement préscolaire, qui s’est ouverte ce 18 juillet à Skhirat. Ainsi, « pour relever le défi de la réforme du système éducatif, l’enseignement préscolaire doit devenir obligatoire pour l’Etat et la famille et être intégré graduellement dans la filière de l’enseignement obligatoire, conformément à une architecture éducative cohérente », a-t-il ajouté, appelant ainsi à adopter des textes juridiques et réglementaires encadrant le préscolaire intégrant « une vision moderne et en parfait accord avec la réforme globale à laquelle nous aspirons ».
Et le plan en question, c’est le Programme national de généralisation et de développement du préscolaire lancé en partenariat avec l’UNICEF et la Fondation BMCE, visant chaque année 700 000 enfants à l’horizon 2027-2028, comme l’indique, de son côté le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Said Amzazi. Concrètement, avec une enveloppe globale de 30 milliards de dirhams, le département compte créer et aménager plus de 57 000 salles de classes, ainsi que mobiliser quelque 56 000 éducateurs, en plus de la formation de 27 000 éducateurs déjà actifs.
De son côté, la représentante de l’UNICEF au Maroc, Regina De Dominicis, n’a pu que féliciter le Maroc pour l’intégration du préscolaire dans la vision stratégique 2015-2030 du Conseil Supérieur de l’Education de la Formation et de la Recherche Scientifique et dans les programmes nationaux du ministère de tutelle. Une « mobilisation nationale autour de cet axe stratégique », a-t-elle souligné, insistant sur le fait que « le développement de la petite enfance est l’un des investissements les plus judicieux qu’un pays puisse faire pour faire avancer l’équité dans la société, rompre le cercle vicieux de la pauvreté, avancer la justice sociale et garantir un développement économique et humain sûr ». Tout est dit.

 

(Avec MAP)

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