Le bon sens alimentaire en questions

Mal ou trop manger est devenu le corollaire négatif de la vie moderne et de son rythme trépidant. Car, à l'extérieur, ou au bureau, on a, quelquefois, tendance à privilégier la nourriture fast food et les exhausteurs de goût, en s'abstenant d'être trop regardant sur la composition réelle du menu... Comment s'y retrouver, alors, entre malbouffe et effet mode prescripteur (ex : alicaments, végétarisme, régimes spéciaux...)?

Faut-il arrêter le sel et le sucre?

Sel : les médecins recommandent une dose maximale de 6 g par jour. Or, à cause du sel caché dans nombre de préparations industrielles (pain, fromages, charcuterie…) ou de notre main trop leste, nous sommes sujets aux excès. Il n’est donc pas question de le supprimer mais de le maîtriser, pour s’éviter rétention d’eau, hypertension artérielle, ostéoporose, etc. Apprendre, dès l’enfance, à manger peu salé permet, en outre, de s’habituer au vrai goût des aliments.

Sucre : à part celui présent, dans les fruits et le miel pur, le sucre rapide, raffiné ou rajouté, n’a qu’une valeur énergétique et n’apporte aucun bénéfice à l’organisme. Les sucres rapides en surplus, vont se stocker sous forme de graisse, exposent aux maladies cardio-vasculaires et sont responsables d’addiction. Traquer, alors, les étiquettes au supermarché et réduire drastiquement sa prise de gâteaux, soda, barres chocolatées et glaces. Et exit, aussi, les édulcorants !

Cinq fruits et légumes par jour : mythe ou réalité ? Locaux et de saison, ils sont plus que jamais d’actualité, car non transformés, ils sont consommés au plus près de leur état naturel ! À l’inverse, bannir les plats préparés, où on retrouve additifs, conservateurs, colorants et autres produits chimiques.

Quel mode sain de cuisson ? Déjà, quand c’est possible, privilégier la consommation du cru, pour garder 100 % des vitamines et minéraux présents. Sinon, les types de cuissons qui ne dénaturent pas les aliments sont la cuisson à basse température, la vapeur, à l’étouffée, le wok, les plats mijotés.

Doit-on compter les calories ? Il vaut mieux s’alimenter intuitivement, en écoutant son corps et en reconnaissant les signes de faim et de satiété. Déguster plutôt que de s’empiffrer. Mastiquer longuement. Opter pour des aliments rassasiants, à indice glycémique faible (ceux qui font peu grimper le taux de sucre du sang, lors de leur assimilation) : ex: pain complet, céréales complètes, féculents riches en fibres, tels riz complet, légumineuses, patate douce…

Y’a-t-il des graisses de bonne et de mauvaise qualité?

Oui. Les bonnes graisses (acides gras mono et poly-insaturés) sont présentes dans les oléagineux (ex: noix, amandes), les huiles végétales crues (de première pression à froid), les petits poissons gras (sardines, anchois, maquereaux), le germe de blé. Les mauvaises graisses s’apparentent aux acides gras saturés (beurre, graisses animales, huile de palme) qui augmentent le mauvais cholestérol, ainsi qu’aux acides gras « trans », produits industriellement (biscuits, pâtes à tartiner, biscottes, bonbons, pâtes à tartes, céréales, plats cuisinés).

Carnivore = risqué?

On mise sur les volailles (viande blanche) et on restreint sa consommation de viande rouge, à deux fois par semaine, maximum. Un terme a même été inventé, pour illustrer l’éloignement progressif de la bonne chair : le flexitarisme ou le fait d’être carnivore et végétarien, en alternance. En outre, il n’y a pas matière à s’inquiéter : certains aliments végétaux (soja, quinoa…) contiennent l’ensemble des acides aminés, indispensables à un bon apport protéinique. Les fruits à coques (noix), les œufs ou les graines sont également une excellente source de protéines.

 

 

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