Quelque 80 mosquées diffusant des idées extrémistes doivent être fermées "dans une semaine", a indiqué le chef de gouvernement lors d'une conférence de presse, au terme d'une réunion de la cellule de coordination sécuritaire et de suivi.
Les réservistes de l'armée concernés par la mobilisation doivent être déployés "dans les zones vitales et sensibles, en appui de la présence sécuritaire", a-t-il souligné, faisant état d'un renforcement du dispositif de sécurité le long de la région côtière, notamment l'autorisation du port d'arme pour les agents de la police touristique.
D'autre part, M. Essid a expliqué qu'il sera procédé à la révision des autorisations accordées à certains partis politiques et, le cas échéant, la dissolution de ceux ne respectant pas la Constitution, allusion faite en particulier au Hizb Ettahrir dont le comportement a été pointé du doigt par le président Béji Caïd Essebsi lors de son déplacement sur les lieux de l'attaque.
"Seul le drapeau tunisien sera brandi. Celui qui cherche à sortir des rangs n'a plus de place parmi nous", avait insisté M. Essebsi, en référence au drapeau noir de Daech brandi au cours du récent congrès national du Hizb Ettahrir.
Le bilan de l'attaque ayant visé, vendredi à la mi-journée, l'hôtel Riu Impérial Marhaba a fait 39 morts, dont des touristes étrangers, et 39 blessés, avait indiqué le ministère de la Santé.