Sa voix vous enveloppe, vous embrasse et ne vous lâche plus. Meryem Aboulouafa est l’une des révélations de 2020. Cette Casablancaise présente son tout premier album « Meryem », composé de 11 chansons, en anglais et en arabe, qui concilient classicisme solennel et modernité électronique. Meryem Aboulouafa a baigné très tôt dans le milieu de la musique grâce à un père mélomane qui l’a ainsi poussée à se construire musicalement. Aussi, très jeune, elle écrit ses premiers poèmes. C’est bien plus tard qu’elle se lance officiellement dans la musique. Cette architecte d’intérieur fera une série de rencontres qui l’amènera à se découvrir. Le déclic ? La reprise de « Ya Qalbi » qui arrive par hasard aux oreilles de Manu Barron, patron d’Animal63, label français éclectique. Il succombe. « Meryem » est née. Dans cet album, des textes introspectifs où la jeune artiste parle d’acceptation de soi, d’amour ou encore de prière. Bref, Meryem Aboulouafa se questionne, se cherche, se trouve parfois, confessant ses émotions dans une société où partager ses sentiments n’est pas si naturel qu’il en paraît. « À travers mes chansons, j’ai trouvé le contexte dans lequel je peux exister pleinement » analyse cette chanteuse à la voix ensorcelante et aux textes mélancoliques.