Dans cette lettre, relayée par le site arabophone Alyaoum24, Hajar raconte les difficultés rencontrées par les enfants de son village pour aller l’école. Elle dénonce aussi et les conditions de vie des habitants de ce village, envahi par la poussière, en raison de sa proximité avec des carrières. Selon elle, la plupart des habitants souffriraient d'allergies, dues à la pollution.
La dangerosité du parcours qu'il faut accomplir pour se rendre à l'école est elle aussi pointée du doigt par Hajar qui l'explique par la localisation du village à la croisée d'un incessant va et vient de camion.
« Aller à l’école est devenu un vrai danger pour nous en tant qu’élèves depuis le décès de ma sœur, Khadija, morte renversée par un camion alors qu’elle avait 6 ans », explique la jeune fille.
En écrivant cette lettre, Hajar dit aspirer à la préservation des droits humains des habitants de son village et à la protection de leur environnement.