Être accro aux jeux vidéo, c’est une maladie, comme l’a officiellement reconnu l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui l’a inscrite dans la 11ème version de sa Classification internationale des maladies rendue public ce 18 juin. Ce trouble est décrit comme une « utilisation persistante ou récurrente de jeux vidéo, à la fois en ligne (sur Internet) ou hors ligne ». Dans le monde, près de 2,5 milliards de personnes dont des femmes sont adeptes de la manette, mais, rassurez-vous, toutes ne sont pas dépendantes. Les signes ? Une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités », comme l’explique l’OMS qui indique que sa pratique croissante devient de plus en plus importante « en dépit de répercussions dommageables ».
Si ce comportement est extrême, il aura des répercussions sur les « activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles », et « en principe, (doit) se manifester clairement sur une période d’au moins 12 mois ». Parmi les autres symptômes, on compte également un déséquilibre alimentaire et un manque de sommeil sans parler de l’apparition de souffrances psychiques (tristesse, anxiété, agressivité pour ne citer qu’eux). Pour aider une personne dépendance, il faut notamment l’encourager à parler de son jeu et de ses émotions lorsqu’il joue ou encore l’inviter, sans pression, à consulter, comme le conseille l’association SOS joueurs qui a également mis en ligne un test pour connaître votre rapport avec le jeu.