Immigration bactérienne ou mauvaise foi épidémique ?

Suite à sa bourde sur l’immigration bactérienne, le FN n’en finit pas de s’embourber dans des explications fumeuses.

Mardi 10 novembre, le quotidien français La Voix du Nord publiait le programme santé/environnement de Marine Le Pen pour les régionales, comprenant la volonté « d’éradiquer toute immigration bactérienne ». Deux mots accolés qui ont choqué l’opinion publique. Depuis, le FN rame pour expliquer qu’il s’agit d’une malencontreuse erreur dans le choix des mots. Le premier à avoir tenté de justifier l’association des deux termes est Sébastien Chenu, colistier de Marine Le Pen dans le Nord, qui s’est embourbé dans des arguments plus incohérents les uns que les autres. Sur RTL, il a d’abord évoqué une « coquille ». Au lieu d’ « immigration », il fallait bien sûr lire « épidémie ». Comment n’y avions-nous pas pensé ? Les deux mots sont en effet très proches l’un de l’autre. Auprès de Metronews, il a expliqué que finalement : « Ce n’est pas vraiment une coquille. » Il a donc parlé d’un « lapsus » puis d’« un mauvais copier-coller » au micro de l’AFP. C’est finalement cette dernière version qu’a retenue Marine Le Pen au micro de France Bleu le 12 novembre : « C’était un mauvais copier-coller mais ce qui m’intéresse surtout, c’est le fond ». Le fond lui reste totalement assumé. La preuve dans cette déclaration au même micro : « Nous avons l’obligation de tenir compte du risque infectieux et épidémique que peut poser l’immigration ». Voilà c’est dit. Pour appuyer son argumentaire, la présidente du FN n’hésite pas avancer des chiffres de 2009 selon lesquels certaines maladies sont surreprésentées au sein des populations récemment immigrées en France. Mais elle se garde bien d’évoquer les explications des chercheurs sur ces chiffres…  Mauvaise foi quand tu nous tiens…

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