Pour des raisons de sécurité, les forces de police nationale ont été instruites à l'effet de procéder à tout moment, sur l'ensemble du territoire national, à l'identification de toute personne portant un voile intégral sur la voie, les services et espaces publics ainsi que dans les transports en commun'', informe le ministre de l'Intérieur, de la sécurité publique, de l'immigration et de la décentralisation, Guy Bertrand Mapangou.
Cette décision, qui participe des mesures de sécurité intérieure prises par le gouvernement gabonais, 'ne constitue point une entrave aux libertés fondamentales individuelles'', précise le ministre dans un communiqué publié mercredi dans le quotidien national +L'Union+.
L'attentat suicide perpétré samedi dernier à l'entrée du marché central de N'djamena, la capitale tachadienne, par un kamikaze déguisé en femme et portant un voile intégral, faisant au moins 15 morts et des diozaines de blessés, ''n'est peut-être pas étranger'' à cette décision du gouvernement gabonais, fait observer le journal. Cet attentat a été revendiqué par le groupe terroriste Boko Haram.