Fondation Farid Belkahia : Aassmaa Akhannouch dévoile ses clichés “La maison qui m’habite”

Dans le cadre de ses expositions consacrées à la promotion de la photographie contemporaine, la Fondation Farid Belkahia présente la série “La maison qui m’habite” d’Aassmaa Akhannouch. Des œuvres à découvrir du 27 novembre 2021 au 27 janvier 2022.

Du 27 novembre 2021 au 27 janvier 2022, Aassmaa Akhannouch expose, à Fondation Farid Belkahia, son travail intitulé « La maison qui m’habite ». A travers ses clichés, la jeune photographe nous fait voyager entre passé et présent. « Mon travail photographique se déploie autour de l’exploration du souvenir, présente-t-elle dans un communiqué. À travers mes images, et une attention particulière au tirage, je raconte des histoires, des fragments de mémoire ouverts aux associations et émotions du spectateur. Au-delà de l’intention de documenter le passé, je tente plutôt de révéler des émotions qui demeurent en moi. Du passé, j’essaie d’extraire une empreinte intime, lyrique et intemporelle ».

Aassmaa Akhannouch est une photographe au parcours riche et atypique. Après avoir entamé une carrière dans le marketing durant quinze ans, elle se prend de passion pour la photographie. Elle suit ainsi une formation à la Photo Academy à Casablanca en 2013, avant de passer par l’atelier photographique de L’Œil de l’esprit à Paris et de décider en 2016 de se consacrer à 100% à la photographie. Dans sa quête artistique et personnelle, Aassmaa Akhannouch opte pour la pratique de la photographie à l’ancienne, recourant pour cela à un procédé inventé au xixe siècle en Angleterre appelé le cyanotype. Cette technique permet d’obtenir des images monochromes bleues. Elle réalise ainsi des séries photographiques tirant vers le brun et rehaussées à l’aquarelle.

A travers ses images, elle invoque des souvenirs d’enfance et raconte des histoires qu’elle nous restitue sous forme d’impression évanescente et d’atmosphère évocatrice, comme le décrit la Fondation Farid Belkahia dans un communiqué. Et d’ajouter que ces images sur le Maroc, d’où émanent une poésie particulière et une narration silencieuse sublimées par le procédé cyanotype et ses délicates nuances de brun du virage, ont valu à Aassmaa Akhannouch de remporter le prestigieux prix HSBC pour la photographie en 2021.

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