FIFM : Hicham Ayouch présente Abdelinho, son quatrième long métrage

Abdelinho, quatrième long-métrage du réalisateur Hicham Ayouch sera projeté, en avant-première, lors du Festival International du Film de Marrakech, ce mardi à 16h, à la salle des Ambassadeurs, Palais des Congrès de Marrakech, en attendant sa sortie nationale, prévue début 2023.  

Abdelinho, un regard satirique, mais très profond sur une réalité sociale orchestrée par les codes de conduite et les lignes rouges de la société marocaine et de l’interprétation religieuse.
L’histoire, qui se déroule à Azemmour, une petite ville de province, met à nu plusieurs aspects de la vie au sein d’une société possédée par des préceptes religieux étrangers à la culture marocaine.
Abdelinho, jeune trentenaire d’Azemmour, travaille dans une petite mairie où il a pour principale mission de coller des timbres sur des enveloppes, dans une atmosphère des plus lugubres et des plus déprimantes.
Le jeune homme dont le bureau n’est autre qu’un petit local désaffecté, use de son imagination pour se rêver tout autre, en plongeant dans les histoires rocambolesques de sa série préférée.

Obsédé par le Brésil, notre héros des temps modernes passe le plus clair de son temps à rêvasser d’une vie paisible partagée avec l’élue de son cœur : Une brésilienne à la beauté déconcertante, héroïne d’une télénovela. La magie opère et les tourtereaux finissent par se parler à travers l’écran de télévision !
Cette nouvelle vie suit son cours, jusqu’à l’arrivée de Amr Taleb, un Télévan​geliste étranger, star dans le monde arabo-musulman, qui ne tolère pas ce qu’il décrit de débauche des mœurs… S’en suit alors une série de péripéties, de combats entre l’amour, la joie de vivre et tout ce que les extrémistes n’acceptent pas.
Abdelinho est une satire qui offre un grand moment de rire et de détente, tout en poussant à la réflexion et la remise en question de plusieurs préceptes inhumains « vendus » au nom de la religion.
Le film est surtout un hymne à la vie, dans sa plus grande simplicité et spontanéité. Une vie où l’on se laisse aller à ses passions, sans se soucier des codes et des lignes rouges imposées par la société.

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