L’amour après un divorce :
L’amour… On y a cru à tel point qu’on a osé sauter le pas, qu’on s’est laissée passer la bague au doigt, ou la corde au cou, et que quelques mois ou quelques années plus tard, le fruit de notre amour a arrondi nos formes en faisant de nous une mère. Seulement voilà, tout est bien qui finit mal…souvent. Notre vie amoureuse, sans crier gare, s’est cassée la figure, lamentablement, entraînant dans son sillon nos rêves de petite fille en mal d’amour. Cet homme qu’on chérissait tant, ce père, ne partagera plus nos jours, nos coups de gueule et nos coups de cœur. Mais la vie ne s’arrête pas là pour autant, et à peine séparée, il faut déjà penser à se reconstruire.
Comment retomber amoureuse d’un autre homme que son ex ?
L’avis du psy : Avant de penser à refaire sa vie sentimentale avec un autre, il convient tout d’abord de mettre un terme à la relation avec son ex-mari. Cela semblera peut-être une évidence pour certaines, mais pour d’autres, retrouver sa liberté sexuelle n’est pas une mince affaire. Pour ce faire, deux étapes cruciales, mais néanmoins douloureuses, doivent être franchies : la séparation et le deuil. Ce n’est qu’une fois qu’on se libère de la sexualité avec son ex qu’on peut-être en mesure de passer à la suite du programme, c’est-à-dire, la phase du rejet. Peut alors commencer la reconstruction d’une relation d’attachement avec l’ex en question, dont la forme dépendra de la présence ou non d’enfants. Dans le cas où on n’en a pas, des contacts occasionnels et pas trop encombrants peuvent voir le jour, si toute foison ne se remet pas à le désirer et à se persuader qu’on l’a dans la peau. Une fois la relation post-divorce avec l’ex-mari assainie, c’est-à-dire après avoir libéré le moi intérieur et retrouvé son autonomie, on peut alors recouvrer l’aptitude à tomber amoureuse d’un autre homme. Ne pas retrouver confiance en soi après un divorce, c’est risquer de rester accrochée à une relation, craignant d’être incapable d’être aimée ou d’aimer à nouveau quelqu’un. Pour ne pas rater le deuil de son mariage et rester enfermée dans une bulle, il faut donc parvenir à tourner cette page, en ayant bien conscience que la relation d’attachement à son ex doit se modifier, et évoluer vers une relation où la sexualité n’a plus sa place.
“CE N’EST QU’UNE FOIS QU’ON SE LIBÈREDE LA SEXUALITÉ AVEC SON EX QU’ON PEUTÊTRE EN MESURE DE PASSER À LA SUITE.”
L’amour après un deuil :
Dès l’enfance, on nous prépare déjà à l’inévitable…Un jour, nous mourrons. Mais notre vie, nous la passons pourtant à fuir cette évidence, en n’y pensant pas, en chassant ces idées noires de notre esprit. La mort, ça n’arrive qu’aux autres, pensons-nous. Puis un jour, la grande faucheuse frappe et c’est l’être aimé qui disparaît. Notre monde s’écroule, notre univers perd son soleil et la vie semble ne plus valoir le coup d’être vécue. Dans chaque silhouette croisée, c’est le disparu qu’on croit reconnaître, et on se rattache de toutes nos forces à nos souvenirs, une manière de continuer à faire vivre l’être cher. Mais parce qu’on ne peut vivre pleinement sans amour, il nous faut nous faire violence et ouvrir à nouveau notre cœur.
Comment refaire sa vie après la mort de l’être aimé ?
L’avis du psy : Nombreuses sont les personnes qui, après avoir perdu l’être cher, hésitent à refaire leur vie, par culpabilité ou pensant commettre une infidélité. Or, il faut bien se dire qu’une personne qui meurt laisse sa place, et ne continue pas de l’occuper avec son ombre. Il est important de reprendre sa liberté et de se dire que l’être aimé n’est plus, qu’il a passé le relais aux vivants. Dans le cas contraire, et dans le souci d’une pseudo fidélité à l’attachement, on s’enferme en prison, on sacrifie sa vie, on se désintéresse d’elle. Mais ne pas vivre pleinement sa vie, c’est perdre sa bonne santé, laquelle est essentiellement basée sur la confiance en soi, l’autonomie par rapport à l’attachement, et la liberté par rapport à l’asexualité. C’est uniquement en réunissant ces trois éléments qu’on peut accéder au bonheur. En période de deuil, il arrive aussi souvent qu’on croie retrouver en quelqu’un d’autre la personne disparue. Il faut bienêtre conscient que l’amour dérègle en fait la fonction du cerveau, limite les capacités de raisonnement, et exacerbe certaines zones de l’imaginaire. En proie au manque, on est portée à vivre une partie de ses affabulations, et il suffit d’une silhouette croisée au détour d’une rue, pour que l’on croie voir l’être qui manque. Notre tête est accaparée, on est en chasse de lui, et on le projette sur quelqu’un d’autre. Dans ce cas, il y a méprise, car entretenir ce film imaginaire empêche d’accéder à une relation saine. Par ailleurs, l’état dépressif, dans le cas où il n’est pas grave ou pathologique, dans lequel on se trouve après la perte d’un être cher, ne doit pas être mal perçue et n’est absolument pas un frein à une rencontre amoureuse. Etre sujette à la dépression, c’est se dire qu’on n’est pas satisfaite de sa vie et qu’on besoin de quelqu’un. Cet état est propice à l’établissement d’une nouvelle relation car quand on rencontre une personne qui est dans le même état de manque que soi, on est en proie au coup de foudre.
“UN COUPLE QUI A UNE VIE SEXUELLE ÉPANOUIEEST À L’ABRI DE BIEN DES PROBLÈMES,CAR CELA AIDE À PASSER L’ÉPONGE.”
Comment redonner un second souffle à l’amour conjugal ?
L’avis du psy : La perte de vitesse du sentiment amoureux au sein d’un couple marié est le phénomène le plus fréquent. L’attachement peut être constant, mais la sexualité tombe tout de même en berne. Cet attachement peut aussi être compliqué par la relation car il peut y avoir des disputes conjugales. Au milieu des conflits, on ne peut pas relancer la machine sexuelle et souvent, les disputes sont causées par un déficit de celle-ci. Un couple qui a une sexualité intelligente, compréhensive, se met à l’abri de bien des problèmes ; car il suffit de faire l’amour pour passer l’éponge sur les difficultés. Quand cette capacité est endommagée, la haine se développe et quand les gens se détestent, ils le font souvent payer en privant l’autre sexuellement. Dans le cas où le couple est très détérioré, la thérapie sert à le remettre en selle. Il faut alors apaiser la capacité de communication du couple afin qu’il puisse envisager de nouveau une sexualité. Il faut aussi réinventer le romantisme et l’amour ludique. On peut ainsi apprendre de nouvelles techniques, s’adonner à l’art du massage, s’occuper de l’autre, utiliser son corps de manière érotique. Il faut aussi penser à se retirer, à faire un voyage ensemble, à s’échapper dans un hôtel de charme avec une esthétique incitant à la séduction : bougies, parfums, musique…Bref, à se retrouver dans une ambiance propice à développer les fonctions plaisir et désir, et à développer notre capacité de création par le jeu érotique.
L’amour après le célibat :
Depuis combien de temps n’a-t-on pas entretenu une relation amoureuse ? Quelques années à coup sûr. Le temps a passé tellement vite qu’on ne l’a pas vu filer, et petit à petit, on s’est transformée en espèce de Bridget Jones. Toutes nos copines sont en couple, mariées, mamans, et notre bande d’amies fêtardes se rétrécit comme peau de chagrin. Les hommes deviennent de plus en plus étrangers, et on finit par se demander si on a vraiment besoin de l’un d’entre eux pour être heureuse. Pourquoi laisserait-on un homme faire irruption dans sa vie confortable et imposer ses habitudes ?Certes, c’est un pari risqué, une aventure qui paralyse mais qui grise, rien qu’à l’idée de ressentir un émoi amoureux.
Comment trouver l’amour après une longue période en solitaire ?
L’avis du psy : Tout d’abord, il faut se demander ce qui cause ce célibat prolongé. Bien souvent, il s’explique par une famille à la structure trop fermée sur l’extérieur, dont les membres ne peuvent pas s’éloigner les uns des autres avec facilité, ou sans éprouver de l’anxiété. L’aventure est alors impossible, car ne serait-ce que sortir le soir pour rencontrer quelqu’un est une aventure ensoi. On ne peut pas conquérir un nouveau monde car on angoisse à l’idée de s’éloigner de la famille et dans ce cas, il y a inhibition. Il faut savoir que dans un schéma de développement classique, plus on grandit, plus on devient autonome, et à l’adolescence, on est enfin prête à aimer, à se projeter dans l’avenir. Mais si ce schéma ne se produit pas, la confiance en soi-même baisse, et plus celle-ci diminue, plus on a besoin des siens, lesquels s’en réjouissent et craignent qu’on ne les quitte. Très fréquemment, il arrive ainsi qu’un membre de la famille soit retenu en otage. Bien entendu, le célibat peut aussi être dû à un traumatisme comme un viol par exemple. Mais dans le cas où le célibat provient d’une culture familiale, il faut aller voir un psy pour faire le deuil de sa vie, retrouver son énergie d’enfant là où elle s’est arrêtée, et relancer la machine à conquérir. â–