Depuis des années, le Maroc s’engage en faveur du développement durable et dans la lutte contre le changement climatique. En effet, le Plan solaire, le Plan éolien, la continuité de la politique des barrages pour contribuer à la production d’énergie hydroélectrique, etc., le royaume multiplie les actions, tout en menant un plaidoyer pour la planète. Devant la communauté internationale, le pays a même revu, récemment, sa Contribution nationale déterminée (CDN) à la hausse, la passant de 42% à 45,5% à l’horizon 2030. Une dynamique forte impulsée sous le leadership de SM le Roi Mohammed VI. Très engagée dans ce combat, la Princesse Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement qui a notamment lancé en mai dernier un appel à la communauté internationale via un message vidéo à l’occasion de la Conférence mondiale de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) sur l’éducation au développement durable (EDD). “Chargée de l’enseignement et de la transmission des savoirs, l’école est plus largement et plus prioritairement encore un espace d’éducation et de transmission des valeurs. Éduquer la jeunesse au respect de l’environnement, c’est croire à la promesse d’un monde nouveau plus harmonieux et durable”, avait-elle appuyé. En 2018, lors d’une allocution au Women’s Forum Canada, la Princesse Lalla Hasnaa avait également mis en avant “le potentiel transformateur du leadership féminin (qui) est un atout majeur dans l’action globale pour le climat”, ajoutant que “les femmes en témoignent chaque jour, par leur engagement, leur persévérance et leurs réalisations sur le terrain. Et je tiens, à cet égard, à rendre un hommage appuyé au combat des femmes dans les pays du Sud, en particulier le combat mené par la femme africaine”. Au Maroc, nombreuses sont les femmes, déterminées et courageuses, qui s’engagent quotidiennement pour la protection de l’environnement. Elles s’impliquent, s’entraident et élaborent avec intelligence des projets positifs et ambitieux. Zoom sur quatre d’entre elles, porteuses d’espoir pour un nouveau modèle de gestion écologique plus vert.
Dans ce mini-dossier teinté d’optimisme, nous dressons en effet le portrait de quatre militantes de l’environnement. Il s’agit de Salima Belemkaddem qui mène un véritable combat écologique à travers le “Mouvement Maroc Environnement 2050” et qui dénonce avec force l’impact des projets urbains et industriels sur le climat. Il y a également Sabrina Hakim qui œuvre, à travers son association “Toit en Vert”, à la végétalisation urbaine au Maroc. Sa mission ? Faire pousser des espaces verts, jardins et potagers, sur les toits en milieu urbain. Wissal Ben Moussa, pour sa part, a fait renaître la vie sur un sol aride. Dans sa ferme agricole nichée au pied de l’Anti-Atlas dans la région pré-saharienne du Oued-Noun, elle a mis en pratique le concept de la permaculture qui repose, comme elle le souligne, “sur trois piliers : prendre soin de la nature, des Hommes et partager équitablement les ressources et les récoltes”. Son projet ambitieux vise notamment à impulser une dynamique éco-responsable avec la population locale. Notre quatrième militante est Hajar Khamlichi, une experte aux multiples casquettes et au parcours épatant dans le domaine du développement durable. La jeune femme est fermement engagée en faveur d’un changement environnemental positif.