Coup d’envoi de la 12ème édition du Festival International du Film de Femmes de Salé

Du 24 au 29 septembre, c’est la 12ème édition du Festival International du Film de Femmes de Salé (FIFFS) qui rend notamment hommage à l'actrice égyptienne Rania Farid Chawki. En lice, des films brillants comme « La divorcée » de Rachid Laroussi ou encore « Nouh ne sait pas nager » de Rachid El Ouali.

La 12ème édition du Festival International du Film de Femmes de Salé, c’est le cinéma brésilien mis en avant ainsi qu’une cérémonie d’ouverture marquée par un hommage posthume à Feu Mohamed Arious, membre du comité d’organisation du FIFFS, ainsi qu’à la réalisatrice et femme politique tunisienne Selma Baccar, et à l’actrice égyptienne Rania Farid Chawki. L’un des temps forts de cette année ? Le forum tournant autour du thème « Les femmes dans le cinéma et le harcèlement sexuel ». Un sujet fort mis sur la table et qui sera décortiqué avant d’évoquer également l’importance de valoriser davantage les talents artistiques féminins, notamment dans le milieu cinématographique. Lors de cette rencontre, juristes et acteurs associatifs seront aussi de la partie pour débattre et parler, entre autres, de la loi n°13-103 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes, qui est récemment entrée en vigueur.

Les films en compétition
En lice cette année, « La divorcée » de Rachid Laroussi, « Korsa » de Abdellah Toukouna, « Lahnech » de Driss Lamrini, « Tarantella » de Rabii El Jawhari, « Nouh ne sait pas nager » de Rachid El Ouali et « Basta » de Hassan Dahani, en plus des cinq autres films documentaires. Pour les départager, un jury de professionnels présidé par la réalisatrice, scénariste et écrivaine chilienne Marillu Mallet, et composé des comédiennes Yousra El Lozy (Egypte) et Véronique Tshanda Beya (Congo), des réalisatrices Myriam Aziza (France), Show-Chun Lee (Taiwan) et Roberta Marques (Brésil) ainsi que la comédienne marocaine Asmae El Khamlichi qui a notamment tenu à souligner lors de la cérémonie d’ouverture que ce rendez-vous permet de mettre en valeur les films dédiés à la femme et de poursuivre l’ouverture sur les expériences créatives féminines, qui ont atteint un stade de « maturité cinématographique très élevé ». En effet, comme l’enchaîne l’acteur et le comédien emblématique Mohamed El Jam, le FIFFS est aussi une occasion propice « pour élargir et enrichir l’environnement cinématographique et s’orienter davantage vers les femmes, compte tenu de la place majeure qu’elles occupent dans la société marocaine ».

(Avec MAP)

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