Vous avez commencé à chanter à un âge très précoce dans un environnement assez difficile. Quelles sont les personnes qui vous ont tendue la main ?
Personne ne m’a aidée. Ce qui m’a aidée, c’est surtout ma passion pour la chanson. Je voulais chanter à tout prix. J’étais entêtée, et rien ni personne ne m’aurait empêchée d’aller au bout de ma passion. Je dois aussi dire que j’ai un fort caractère, et que dès le début, je me suis imposée. J’ai ainsi tracé ma voie, avec persévérance et courage.
Vous êtes née et avez grandi à Khénifra. L’environnement a-t-il joué un rôle dans l’éclosion de votre voix ?
C’est possible que les montagnes et l’environnement exceptionnel de ma ville aient joué un rôle… Mais ce qui est certain, c’est que le chant, le souffle, s’imprègnent du vécu et de l’environnement.
Quels ont été les moments forts dans votre parcours ? Et la chanson qui vous a fait connaître du public ?
Il m’est difficile de me rappeler tous ces moments… Concernant la première chanson qui m’a fait connaître dans la chanson, je peux dire que celle faite avec le regretté Rouicha » Chouf Chouf Lmchtibat « . Après, il y eut beaucoup d’autres chansons.
Que pourriez-vous nous dire concernant votre participation à la 15ème édition du Festival Timitar ?
Je suis particulièrement contente de pouvoir chanter ce soir à Timitar. C’est un Festival que je porte dans mon cœur. Je suis heureuse de pouvoir rencontrer le public et partager avec lui des moments de joie. J’espère âtre à la hauteur de leurs attentes.
Quelles sont les chansons que vous allez partager avec votre public ce soir ?
Mon concert va durer environ une heure, et le répertoire que je partage avec le public comprend des chansons du patrimoine, de l’ahidous, d’anciennes et nouvelles chansons…
