Selon les informations relayées par le journal le Parisien, Marine Le Pen a demandé mercredi au ministère de l’Intérieur de la placer sous protection policière particulière.
La présidente du Front National craindrait en effet que les hommes à l’origine de l’attentat de Charlie Hebdo ou d’autres de leurs disciples ne s’en prennent à elles, à ses proches ou à des membres de son parti.
Si François Hollande a qualifié l'attentat d'attaque terroriste, Marine Le Pen n’a pas hésité à rapidement évoquer les auteurs de ce massacre comme étant des "fondamentalistes islamiques". "Compte tenu de ses attaques récurrentes contre les dérives du fondamentalisme islamique", la leader d’extrême droite "fait évidemment partie des personnalités politiques dite à haut risque", a expliqué l’un de ses collaborateurs au Parisien. Et celui-ci de conclure : "il faut renforcer sa sécurité après ce qui s’est passé à Charlie Hebdo".