Selon le journal Le Parisien, qui relance le débat, Cette tumeur aurait touché 173 femmes dans le monde et 18 en France, en l'espace de trois ans. En 2014, le nombre de cas décelés en France aurait augmenté. Parmi ces 18 cas de lymphomes, 14 seraient le fait du laboratoire Allergan, qui n'avait pourtant pas été impliqué dans l'affaire PIP. Interrogée par Le Parisien, l’entreprise se défend et met en avant «sa plus totale transparence sur le sujet».
Il n'empêche qu'en France comme aux Etats-Unis, les médecins sont en alerte. Faisant écho à leurs inquiétudes, la direction générale de la Santé (DGS) a ainsi mis en place un plan d’action en accord avec la Food and Drugs Administration (FDA) américaine.
Le 10 mars, une lettre a été adressée à tous les médecins pour leur demander de «repérer les signes» qui doivent alerter les patientes. «Les professionnels de santé doivent être beaucoup plus vigilants face à ce risque. Les femmes porteuses d'implants doivent être examinées par un praticien tous les ans», explique au Parisien le directeur de la DGS, le professeur Benoît Vallet.
Par ailleurs, une réunion décisive aura lieu dans dix jours à l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) à la suite de laquelle une interdiction des prothèses mammaires pourrait bien être décidée.