La bousculade, lors de laquelle au moins 805 autres personnes ont été blessées, s'est produite à Mina, une cité de tentes dressées pour accueillir les pèlerins.
Le drame s'est produit le jour de la célébration de la fête du sacrifice, l'Aïd al Adha, lors de laquelle les musulmans sont invités à immoler un mouton. C'est traditionnellement le jour le plus dangereux du pèlerinage en raison du nombre de sacrifices rituels effectués en un seul endroit.
La rue 204, où la bousculade s'est produite, est l'une des deux principales artères menant de Mina à Jamarat où le Diable est symboliquement lapidé par les pèlerins, qui lancent des cailloux en direction de trois piliers.
Plus de 220 ambulances et 4.000 secouristes ont été dépêchés sur les lieux pour porter assistance aux blessés. La chaîne de télévision Al Arabia a montré un convoi d'ambulances traversant le camp de Mina. Sur des photographies diffusées par la protection civile, on voit des pèlerins étendus sur des brancards.
"Des efforts sont entrepris pour séparer les groupes et diriger les pèlerins vers des itinéraires alternatifs", dit la protection civile sur son compte Twitter.
Le royaume saoudien a consacré ces dernières années des milliards de dollars à la modernisation des infrastructures servent pour le hadj et des moyens de contrôler les déplacements des foules.
Parmi les efforts engagés pour améliorer la sécurité à Jamarat, les trois piliers ont été agrandis et un large pont les contournant a été construit, afin de multiplier les points d'entrée et de sortie pour les pèlerins qui viennent accomplir le rite de lapidation.