Baptiste Giabiconi Le charme taillé sur mesure…

Sous l'oeil bienveillant de son mentor Karl Lagerfeld, Baptiste Giabiconi,égérie de Chanel depuis 2008, est devenu la coqueluche des griffes les plus prestigieuses. Dans la musique, ce Marseillais de 23 ans se fraye doucement mais sûrement un chemin. Rencontre avec un personnage flegmatique qui garde la tête sur les épaules.

FDM : Est-ce la première fois que vous venez au Maroc ?
Baptiste Giabiconi : Tout à fait. Les pays du Maghreb m’ont toujours attiré, et plus particulièrement le Maroc. J’attendais avec impatience de pouvoir m’y rendre, tant j’ai entendu parler de sa beauté. C’est vrai, on ne cesse de vanter les mérites et l’hospitalité des Marocains ! Lorsque j’ai été contacté pour participer au concert pour la Tolérance, je n’ai pas hésité une seconde car je voulais prendre part à une cause aussi noble et chargée de principes.

Vous venez à peine de démarrer votre carrière musicale. D’où vous vient cette envie de chanter ?
C’est l’une de mes passions depuis l’âge de 10 ans. Elle m’a été transmise par mon père, véritable fan des Rolling Stones et des AC/DC. J’ai donc baigné dans cet univers musical depuis ma tendre jeunesse. Enfant déjà, j’écrivais des textes et jouais du piano. De temps en temps, je retrouvais des amis et on reprenait des morceaux…

Votre participation à la deuxième saison de “Danse avec les stars” vous a propulsé sur le devant de la scène. Le monde du divertissement a-t-il boosté votre notoriété ?
Complètement ! “Danse avec les stars” a été un véritable tremplin qui m’a fait connaître du grand public. Certains ne me connaissaient pas avant cela. Les gens ont pu me découvrir réellement et constater à quel point je suis travailleur et humble, tout en essayant de garder les pieds sur terre…

Vous vous apprêtez à lancer un nouvel album. De quel genre de musique s’agit-il ?
Je viens de lancer un nouvel album qui s’appelle “Oxygen”, officiellement dans les bacs le 15 octobre. Mes influences musicales ont été plutôt pop et rock ; j’ai donc voulu faire un cocktail qui s’en inspire. Je suis parti à Londres pour pouvoir collaborer avec un producteur qui avait déjà travaillé avec des stars comme Robbie Williams et Kylie Minogue. Le but était d’avoir une mélodie anglo-saxonne composée de guitare électrique, de batterie et de violons. Ajouter une touche moderne et actuelle était une priorité. Résultat : mon disque se retrouve numéro 1 des ventes en France !

Comment avez-vous produit votre album ?
Je suis passé par un système qui s’appelle “My Major Company”, un label communautaire de financement participatif. On a atteint un record de levée de fonds avec 287.000 euros, générés par la participation de plus de 2.500 internautes qui ont misé une certaine somme d’argent.  C’était fabuleux !

En 2008, Karl Lagerfeld vous repère dans un magazine et vous prend sous son aile. Racontez-nous cette aventure…
Je me considère comme très chanceux d’avoir pu rencontrer un grand monsieur comme Karl Lagerfeld. Il dégage une aura si particulière… Il m’a tout de suite mis en confiance et j’ai reçu un bel accueil de sa part et de celle de son équipe.On a d’abord collaboré sur un projet, puis il est revenu vers moi avec d’autres idées. Je lui suis et lui serai éternellement reconnaissant de m’avoir tendu la main et surtout, de m’avoir fait confiance alors que j’étais encore débutant.

Ça vous fait quoi d’être l’égérie d’une grande maison française ?
Je ne me pose pas trop la question, vous savez. Je ne réalise toujours pas ce qui m’arrive. Pour moi, ce n’est que du bonheur ! J’essaie toujours de prendre du recul par rapport à tout ce que je fais car à la base, je ne suis pas prédestiné à vivre tout ça. Je viens d’un milieu modeste et j’en suis fier. J’ai grandi du côté de Marseille et travaillais dans une usine. Je suis parti à Paris à l’âge de 17 ans en me disant : “Qui ne tente rien n’a rien !” C’est donc devenu ma philosophie dans la vie. Mais étant très croyant, je me dis qu’il n’y a pas de hasard et que Dieu a choisi cette voie pour moi…

Vous êtes très actif sur les réseaux sociaux. Pourquoi est-ce si important pour vous d’être proche de vos fans ?
Je suis la personnalité française la plus suivie sur le Net avec plus d’un million de followers sur Tweeter. C’est très important d’être proche de ses fans. Ce qui est primordial, c’est d’être à l’écoute de son public et de mieux répondre à ses attentes. Je n’aime pas la starisation, la prétention et l’attitude hautaine ; je privilégie le partage et l’accessibilité.

Après la mode et la chanson, êtes-vous tenté par le cinéma ?
J’ai en réalité reçu un certain nombre de propositions que je filtre au fur et à mesure. Cela dit, j’aimerais envisager ma carrière sans précipitation, de manière à ne pas faire de faux pas. Actuellement, je suis en phase de réflexion pour un petit rôle dans le prochain “Fast and Furious”, mais je préfère être sûr de mon choix avant de trancher…

En participant au concert pour la Tolérance, quel message souhaitez-vous faire passer ?
De s’aimer les uns les autres. Ne pas être égoïste et partager ce qu’on peut partager. Il faut s’ouvrir au monde, s’intéresser à autrui et s’entraider. Autrement dit, si quelqu’un te tend la main, tends-lui la tienne en retour.

Quel est votre rêve ?
Vous savez, mes rêves, je suis déjà en train de les réaliser. Maintenant, je me contente de profiter de ce que la vie me donne et c’est déjà merveilleux. A chaque jour suffit sa peine, et demain est un autre jour. On verra bien…

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