Attentats de Paris: Les enquêteurs identifient deux nouveaux terroristes

Deux nouveaux kamikazes responsables des attentats commis vendredi à Paris ont été identifiés par les enquêteurs.

L’un d’eux, porteur d’un passeport syrien, a fait l’objet d’un contrôle en Grèce en octobre, a annoncé lundi le procureur de Paris. Le second, Samy Amimour, est un Français de 28 ans né en banlieue parisienne, qui était connu de la justice antiterroriste depuis 2012 et faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international depuis 2013, a ajouté le magistrat chargé de l’enquête, François Molins, dans un communiqué. Selon des déclarations de sa famille, celui-ci s’était rendu en Syrie en 2013.

Les enquêteurs travaillent sur l’hypothèse de trois équipes.

La première à frapper a été celle des kamikazes aux abords du Stade de France. Le premier s’est fait exploser à 21H20 (20H20 GMT), alors que le match était en cours. Les deux autres déclenchent leur ceinture explosive à 21H30 et 21H53. L’un d’entre eux, Bilal Hadfi, un Français de 20 ans résidant en Belgique, a été identifié.

La deuxième équipe est entrée vers 21H40 dans la salle de concert du Bataclan. Trois assaillants sont morts après l’assaut des forces de l’ordre. Parmi eux, un Français de 29 ans, Omar Ismaïl Mostefaï. Sept de ses proches restaient en garde à vue dimanche soir.

Selon une source proche du dossier, la troisième équipe a sans doute mené les trois fusillades qui ont semé la mort dans des bars et restaurants dans l’Est de Paris à 21H25, 21H32 et 21H36.

Parmi cette équipe, il y avait sans doute, selon une source proche de l’enquête, Brahim Abdeslam, 31 ans, Français résidant aussi en Belgique, qui s’est fait exploser devant un bar du boulevard Voltaire.

Il est l’un des trois frères résidant en Belgique qui intéressent les enquêteurs: Mohamed Abdeslam, est en garde à vue en Belgique, et Salah Abdeslam, 26 ans, est introuvable. Bruxelles a émis un mandat d’arrêt international à son encontre et la police française a diffusé sa photo dans un appel à témoins.

En Belgique, sept personnes sont en garde à vue et l’enquête se concentre sur la commune bruxelloise de Molenbeek, considérée comme une plaque tournante des jihadistes en Europe.

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