C’est à 29 ansque la casablancaise asmaa boujibar a été admise dans un centre scientifique connu dans le monde entier : la nasa. pour pénétrer dans ce temple de la recherche, une bonne dose de rigueur et d’abnégation s’imposent.
Asmaa Boujibar, la jeune femme aux airs d’étudiante studieuse et chevronnée a décroché, haut la main, sa place dans cette prestigieuse entité en étant sélectionnée parmi des centaines de candidats ; chose qui lui permettra de poursuivre ses recherches dans son domaine de prédilection : la différenciation des planètes. Un thème qu’elle chérit depuis sa plus tendre enfance.
Plurielle et singulière…
C'est en septembre 2014 que la femme de sciences a quitté l’université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand pour s’installer aux Etats-Unis, et plus précisément à Houston, au Texas.“J’avais postulé au NASA Post doctoral Program en octobre 2013. Pour ce type de recrutement, il faut proposer un projet détaillé et contacter l’équipe de recherche, notamment le chercheur avec qui on souhaite le réaliser pour avoir son approbation”, raconte-t-elle lors d’un point presse. Et de poursuivre : “Il faut aussi avoir publié des travaux de recherche dans des revues scientifiques et avoir de bonnes lettres de recommandation des anciens chercheurs avec qui on a travaillé auparavant”.
“En ce moment, je me prépare à soutenir une thèse de doctorat en planétologie sur la formation et la différenciation des planètes au Laboratoire Magmas et Volcans (LMV) de l’université Blaise-Pascal”, précisait-t-elle alorsà France 24. Autant dire que le parcours de la chercheuse n’a jamais été terre-à-terre. Adolescente, Asmaa s’entichait tout particulièrement des sciences. Mais une fois arrivée à la faculté, elle comprend qu’elle doit emprunter une seule et unique voie, lui donner le meilleur d’elle-même et en faire sa raison de vivre.
C’est donc tout naturellement que notre chercheuse made in Morocco s’est tracée un si joli chemin en optant pour la carte de l’originalité. Partant de ce principe, elle aspire à continuer sur sa lancée.
Quand bien même elle hésiterait à retourner en France, elle ne pourra pas couper le cordon avec son cercle d’enseignants et de confrères de ce pays du globe. Autre bonne nouvelle :à Houston, elle ira rejoindre son compatriote kamal Oudghiri qui a réussi réaliser lui aussi son rêve : fouler le sol de la NASA…Voici donc où peuvent mener les rêves d’enfant !